La politique ou la communication gouvernementale prend le pas sur les soucis majeurs des dix millions de Béninois. Pendant que les hommes politiques, sur les chaines de télévisions et de radios parlent des sujets tels que la révision de la Constitution, la correction de la Liste Electorale Permanente Informatisée(LEPI) …, les Béninois constatent amèrement que leurs vraies préoccupations ne rentrent pas en ligne de compte dans l’agenda des politiques.
Les sujets qui font la UNE de l’animation de la vie politique au Bénin n’effleurent en rien les préoccupations quotidiennes du Béninois lambda. Au cœur de l’animation de la vie politique au Bénin, la propagande gouvernementale sur les actions du pouvoir en place se fait à grand renfort médiatique et prend malheureusement le pas sur les vraies préoccupations du peuple béninois. La communication gouvernementale est marquée ces derniers temps par la révision de la Constitution, la correction de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI), et le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), les débats sur la tenue à bonne date des élections municipales et communales, la découverte du pétrole au Bénin etc. Un déballage des hommes politiques sur les chaines de télévision et de radio qui, en réalité, n’effleure en rien les préoccupations du Béninois lambda>
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En effet, le peuple Béninois a de la peine à assouvir aux besoins fondamentaux de l’être humain. C’est avec peine que bien de Béninois parviennent à manger trois repas par jour. L’instruction au Bénin est devenue pratiquement un calvaire pour les écoliers, les élèves et les étudiants. C’est presque un calvaire pour les Béninois aujourd’hui pour se soigner dans les centres de santé et les hôpitaux. De plus, décimée par la paupérisation ambiante, la population béninoise peine à sortir de la pauvreté. Les jeunes Béninois bardés de diplômes méditent, au jour le jour, sur ce que leur réserve l’avenir. Malgré les initiatives du gouvernement dans le sens de l’autonomisation au profit des femmes, les résultats escomptés tardent à venir. Ce qui fait dire à une frange de la population et à certains hommes politiques que la situation des femmes est de plus de plus précaire. Ce tableau sombre conforte le scepticisme des Béninois qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pour donner une lueur d’espoir et d’espérance à la population, il va falloir que les vraies préoccupations des dix millions de Béninois entrent en ligne de compte dans l’agenda des politiques.
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