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Impact des crédits sur la performance des entreprises de jeunes au Bénin: Gbètoton Nadège Djossou présente les fruits d’un travail innovant

Publié le lundi 10 fevrier 2020  |  Matin libre
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© aCotonou.com par DR
Docteur Gbètoton Nadège Djossou, enseignante chercheure béninoise
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L’annexe 2 de la Faculté de gestion (Faseg) de Cotonou a servi de cadre vendredi 7 février 2020, à la présentation d’une enquête réalisée par un groupe de chercheurs internationaux sur : « le rôle des crédits formel, informel et familial dans la performance des entreprises des jeunes au Bénin ». L’honneur est revenu au Docteur Gbètoton Nadège Djossou, enseignante chercheure béninoise, une des précurseurs de ce travail financé par le Partnership for economic policy (Pep), d’assurer cette présentation devant une sommité de personnes ressources et d’universitaires.



Au Bénin, des jeunes font recours à des sources de crédits pour leurs projets d’entreprenariat. Accompagnés par le Pep, Gbètoton Nadège Djossou, Jocob Novignon, Touwéde Bénédicte Atchadé et Abdelkrim Araar, quatre chercheurs de différents pays, se sont alors intéressés depuis 2017, aux crédits de types formel, informel et familial, dans l’agrandissement de ces entreprises de jeunes au Bénin. Au cours de cette cérémonie de présentation, Nadège Gbètoton Djossou est revenue sur les points saillants résultant le travail. « Les résultats de ce travail nous ont amenés à la conclusion selon laquelle les crédits informels et familiaux ont un impact plus significatif, sur la performance des entreprises appartenant aux jeunes au Bénin même si ces niveaux d’impacts se différencient selon le sexe et aussi la catégorie d’âge des entrepreneurs », a évoqué l’enseignante chercheure à l’Ecole nationale de statistique, de planification et de démographie (Enpd). Seulement, elle trouve que ces jeunes n’ont souvent pas un accès facile à ces crédits pour diverses raisons dont le manque de garantie. À l’en croire, ces barrières méritent d’être sautées pour le bonheur de ces jeunes. Et pour y arriver, l’impétrante fait des recommandations. « Il faut que les autorités amènent les institutions formelles de micro-finance, à trouver une réglementation qui puisse alléger la tâche à ces jeunes entrepreneurs et startups, afin de leur permettre d’avoir plus accès à ces crédits formels. Il faut aussi que ces autorités essayent de savoir réglementer les crédits informels dont font souvent recours ces jeunes entrepreneurs au début de la création de leurs entreprises », a-t-elle insisté. Tout en remerciant le Pep pour l’opportunité, la chercheure envisage de poursuivre la présentation de ces résultats sur le plan international avant publication dans les revues scientifiques.



Janvier GBEDO (Coll.)
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