Les acteurs impliqués dans l’initiative d’harmonisation du baccalauréat dans l’espace Uemoa se sont réunis hier lundi 10 février 2020 à Cotonou. L’objectif est de faire le point de l’état d’avancement du projet d’harmonisation du baccalauréat dans l’Union. Selon Eléonore Yayi Ladékan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, plusieurs avancées, notamment l’amélioration de l’examen du baccalauréat, la libre circulation des enseignants et des apprenants et l’organisation des premiers examens blancs de l’Uemoa pour une éducation de qualité ont été enregistrées.
Toutefois, elle a déclaré que la période unique pour l’organisation de l’examen du baccalauréat dans les États membres est prévue pour la 2ème quinzaine du mois de juin. « Au-delà des inscriptions transfrontalières et multiples, la première directive entend mettre fin aux échecs massifs en instituant une formation basée sur le profil de sortie permettant aux institutions universitaires de recruter les bacheliers capables de poursuivre avec grand succès des études dans l’enseignement supérieur », a-t-elle expliqué. A l’en croire, le premier baccalauréat de l’Uemoa est prévu pour 2024. Comlan Agbo, représentant résident de l’Uemoa au Bénin, a laissé entendre que ces démarches visent à crédibiliser le bac vis-à-vis des standards internationaux en matière d’évaluation des acquis. Soulignant l’importance de ces réformes au plan régional, il a invité tous les acteurs présents à sensibiliser toutes les parties prenantes au niveau national.