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Adjinakou N° 2342 du 26/11/2013

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Grogne chez les didacticiens de langue
Publié le mercredi 27 novembre 2013   |  Adjinakou




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L'ouverture effective des classes bilingues dans les écoles expérimentales des Cours d'initiation a démarré depuis la rentrée scolaire d'Octobre 2013-2014. Le Bénin fait l'expérience de l'introduction des langues nationales dans l'enseignement académique formel national. Trente écoles sélectionnées dans les 6 anciens départements du pays font déjà cette expérience avec six langues choisies pour la phase expérimentale de l'introduction des langues nationales dans les programmes scolaires. Il s'agit de : Yoruba, Baatonu, Adja, Fon, Ditamari et Dendi. "Le but visé par l'exécutif béninois en initiant ce projet est de promouvoir ces langues menacées de disparition", a souligné le ministre de la culture Jean-Michel Abimbola.


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Même si la phase expérimentale a débuté par les classes des Cours d'initiation, les autorités ont indiqué que la formation de 7 semaines prévue pour la circonstance, prendra en compte les 6 classes que comptent les établissements scolaires retenus sur toute l'étendue du territoire nationalC'est une bonne initiative pour les enfants qui démarrent leur premier apprentissage scolaire dans leur langue. Ils réussissent mieux leur scolarité et se donnent plus de chance dans la construction des compétences de vie. Ce serait également une idée dorée si tous les acteurs d'un tel projet s'y sont associés en vue de le faire avancer et de favoriser un résultat satisfaisant au terme de cette phase expérimentale.

Donc, c'est déjà une initiative à soutenir à tout prix et les résultats doivent être partagés, car national. Au départ du projet, presque la majorité des acteurs était présents pour cette phase préparatoire et intellectuelle. Mais depuis le démarrage de la phase de mise en œuvre, des jeux d'ignorance sont observés. Et la démission du professeur Blaise Djihouessi, l'une des figures de proue qui ont conduit le projet à cette étape, de la commission nationale, est la preuve de la réalité de ces cas d'ignorance qui s'observent aujourd'hui dans l'exécution du projet. Plus loin, certains inspecteurs du primaire multiplient des actes pour écarter définitivement les didacticiens des langues de la suite du projet. Le manuel final élaboré en langue yoruba et qui a reçu l'onction du professeur d'université, Dominique Bada ne porte plus son nom. D'autres didacticiens qui participent au projet sont également frustrés pour divers faits.

Si une telle initiative a reçu l'aval du gouvernement et des partenaires techniques et financiers étrangers, c'est dire que les résultats doivent être probants. Les cadres du ministère de l'enseignement maternel et primaire et celui de la culture sont invités à se saisir de ce dossier en vue de faire des résultats de cette phase expérimentale, un aspect national. Les cacophonies habituelles ne feront que fausser la base du projet et ce serait le début des résultats politiques qui n'arrangeraient que les politiques et c'est le Bénin qui sera le grand perdant. Avis donc aux acteurs.

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