Un atelier d’appropriation du cadre légal régissant les élections en République du Bénin a eu lieu les 06, 07 et 08 février 2020 à Agoué. Organisé par la Commission électorale nationale autonome (Céna) avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à travers le Projet d’appui au renforcement des capacités du Parlement et des organes de gestion des élections (Parcpoge) dont le coordonnateur est Charlemagne Yankoty, l’atelier a permis de cerner les contours d’une bonne organisation du scrutin du 17 mai.
Pour la première Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mariam Chabi Talata, cet atelier porte sur un sujet pertinent pour la consolidation de la démocratie. Il s’inscrit dans une démarche proactive pour la bonne organisation des élections de 2020 et celles d’après. Reconnaissant la longue expérience du Bénin en matière d’organisation des élections, la représentante résidente intérimaire du Pnud, Ginette Mondongou Camara, a affirmé que les défis liés à la conduite des élections n’épargnent aucune démocratie et ne concernent pas seulement les pays divisés et déchirés par la guerre. A son avis, la réalisation de ces différents défis est déterminée d’une part, par la qualité des lois et actes règlementaires, et d’autre part, par la manière dont les instruments juridiques sont mis en œuvre. Le président de la Céna, Emmanuel Tiando, n’a pas manqué de souligner que la connaissance et la maîtrise des textes qui encadrent l’organisation des élections en vue de leur application efficience sont la condition essentielle à la qualité des futurs processus électoraux et l’absence de ces pré-requis peut être lourdement préjudiciable à la bonne conduite des processus électoraux avec des conséquences négatives.