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Les tâcherons du PAC exigent la privatisation du bureau d’embauche

Publié le samedi 15 fevrier 2020  |  La Nouvelle Tribune
Le
© aCotonou.com par Androuicha
Le Port Autonome de Cotonou (PAC) à la FEBAK 2020
Bamako, le 29 janvier 2020 sur le site de la Foire Exposition Internationale de Bamako (FEBAK). Les représentants du Port Autonome de Cotonou (PAC) à Bamako ont échangé avec des opérateurs économiques au sujet des atouts qu`offre le port aux exportations en destination du MALI.
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Les travailleurs du port autonome de Cotonou membres du Comité pour la défense des intérêts des ouvriers de relevage (tâcherons) ont tenu, ce vendredi 14 février 2020 à la Bourse du travail à Cotonou, une Assemblée générale pour statuer sur les difficultés de travail rencontrées.

C’est sous le thème «Ouvriers de relevage, mobilisons-nous pour sauvegarder nos intérêts» que les tâcherons du Port autonome de Cotonou ont tenu leur Assemblée générale. Au cours de leur assise, les ouvriers de relevage ont indiqué que leurs conditions de vie et de travail se dégradent considérablement chaque jour.

Selon le président du Comité pour la défense des intérêts des ouvriers de relevage Fabien Azaïnon, les ouvriers estiment que l’Association des sous-traitants de la manutention du Bénin (ASTRAMA-Bénin) et le Bureau d’embauche pour les activités de relevage (BEAR), organe exécutif de l’Astrama-Bénin ne sont plus compétents pour les diriger. Car, depuis la création du bureau d’embauche en 1996, aucun des objectifs à lui n’a été assuré.

Le respect du barème tarifaire pouvant permettre de payer à juste titre les ouvriers à hauteur de 60% n’a jamais été respecté. Pourtant les 10 mille tâcherons payent chacun 300 FCFA par jour avant de rentrer dans le port. L’insécurité des ouvriers sur la plate-forme portuaire occasionnant des accidents et des décès non pris en charge par le BEAR alors qu’il délivre des cartes d’embauche sous forme de carte professionnelle.

Aucun ouvrier de relevage n’a de sécurité sociale et les plus anciens sont retournés dans leurs villages livrés à leurs parents. De même, aucun d’entre eux n’a bénéficié de recyclage dans l’exercice de leurs activités alors que leurs homologues du Cameroun en bénéficient.

Mouvements de débrayage
C’est pourquoi, ils ne veulent plus «être sous la coupole de ces deux structures». Ils invitent les autorités à divers niveaux à privatiser le bureau d’embauche. Ils veulent que le bureau soit confié à une structure neutre en appel d’offre ouvert. Cette structure neutre doit avoir pour cahier de charges le paiement des ouvriers suivant «un mécanisme autre que celui de la SOBEMAP puisque les activités se ressemblent mais ne sont pas les mêmes».

Le cahier de charges doit comporter aussi la sécurité sur les lieux de travail, la sécurité sociale des ouvriers et la professionnalisation des tâcherons en emploi durable et non précaire tel que c’est aujourd’hui. Si leur doléance n’est pas prise en compte dans les huit jours à venir, ils vont déclencher des mouvements de grève.

A l’ouverture de cette assemblée générale, le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) Kassa Mampo, est venu soutenir les tâcherons. Il les a encouragés à ne pas garder le silence face aux choses graves qui se passent actuellement au Bénin. Car, «il est nécessaire que les autorités mettent fin aux réformes qui n’engendrent que la faim au niveau des populations».
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