Face à la récurrence des incendies dans les usines d’égrainage de coton, le bureau de l’Association Interprofessionnelle du Coton a donné des instructions pour que l’or blanc soit davantage protégé. Pour faire l’état des lieux, le président de l’AIC et sa suite ont entrepris une tournée dans les différentes usines. Ce vendredi 14 février 2020, la délégation, conduite par le président Mathieu ADJOVI, a inspecté les usines de N’Dali, Bembèrèkè, Nikki et Parakou.
Plus d’incendie dans les usines d’égrenage de coton. C’est le défi que s’est lancé le bureau de l’Association Interprofessionnelle du Coton qui, au cours de la semaine, a parcouru plusieurs usines d’égrainage de coton pour constater de visu les instructions données pour protéger l’or blanc contre les incendies. Sur le terrain, la délégation a constaté que, de façon générales, les instructions sont suivies. Un conducteur de camion (les conducteurs sont souvent les acteurs de l’incendie) a été même mis à l’épreuve par la délégation à N’Dali. Alors qu’il se trouvait au milieu des tas de coton suite à un déchargement, il lui a été demandé de mettre en marche son véhicule. Une requête à laquelle il s’est catégoriquement opposé.
En effet, les incendies sont souvent survenus lors de la mise en marche du moteur des véhicules. Une réaction de ce conducteur qui a rassuré davantage la délégation sur le respect des instructions données. Il faut retenir que des mesures de protection établies consistent à bâcher les tas de coton et à disposer à proximité de chaque tas, des tanks d’eau. D’autres moyens est la mise à disponibilité des bâches à eau, des véhicules citernes mobiles. Une simulation est aussi faite tous les matins pour habituer les agents aux gestes de réflexe en cas d’incendie.