Avec l’introduction du système de parrainage, les élections municipales, communales et locales du 17 mai 2020 seront assez ouvertes. Vu l’entrée en lice du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), le challenge sera assez âpre entre le parti Bloc Républicain, porté par le maire sortant, Charles Toko, qui a su gagner le cœur des Parakois par ses grandes réalisations, et l’ancien ministre d’Etat, Aboubacar Yaya, qui sera porté par le parti des Forces cauris pour un Bénin émergent.
Avec l’activisme du parti Bloc Républicain dans le septentrion, le parti des forces cauris pour un bénin émergent a perdu suffisamment de terrain. Dans la ville métropole Parakou, le maire Charles Toko jouit certainement d’une longueur d’avance sur ses challengers. Ses réalisations au cours du mandat finissant sont un véritable atout qui pèse dans la balance. Il a par ailleurs le soutien de certains élus de la région, pas des moindres, comme l’honorable Rachidi Gbadamassi dont la popularité à Parakou n’est plus à démontrer. Mais la bataille n’est pas gagnée d’avance. Le maire Charles Toko doit se préparer à affronter les représentants du parti des forces cauris pour un Bénin émergent. Selon des indiscrétions, l’ancien ministre d’état, Aboubacar Yaya, portera la liste des fcbe dans cette région.
Même si ce challenger semble aller avec quelques handicaps (son passé chargé de dossiers à polémiques), le parti des forces cauris pour un Bénin émergent, en lui-même, a une bonne assise à Parakou. Si les divergences actuelles au sein de cette formations politique sont aplanies et que les responsables parlent le même langage que le leader charismatique, l’ancien président Boni yayi, ce parti a ses mots à dire dans cette commune, en dépit des réalisations du maire Charles Toko. En dehors des FCBE, le parti Union progressiste ne fera pas non plus de la figuration. Des indiscrétions font état de ce que c’est SIDI Mohamed Hadi de l’Union Progressiste ( UP ) qui essayera de tendre les nerfs à l’actuel locataire de l’hôtel de ville de Parakou. Il est vrai qu’à priori, le baobab a perdu beaucoup de feuilles dans le septentrion en faveur du Bloc Républicain, mais il garde toujours une certaine force de frappe. En dehors de ces trois figures politiques, Gildas Aïzannon, ou Bernardin Gnanssounou de l’UDBN sont aussi annoncés pour le bras de fer avec le maire Charles Toko.