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Droit international des droits humains: Ousmane Batoko pour une meilleure application

Publié le lundi 17 fevrier 2020  |  La Nation
Ousmane
© aCotonou.com par DR
Ousmane Batoko, président de la Cour suprême du Bénin et président des Cours constitutionnelles africaines
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Par Josué F. MEHOUENOU,
La clôture des travaux du séminaire-dialogue des juges d’Afrique francophone sur une meilleure application du droit international des droits de l’Homme a été l’occasion pour Ousmane Batoko, président de la Cour suprême, de lancer un appel fort à ses pairs en faveur d’une meilleure application par les juges de ces droits sans lesquels il ne saurait y avoir ni démocratie, ni Etat de droit.

En saluant la qualité du rapport qui a sanctionné les 48 heures de travaux du séminaire-dialogue des juges d’Afrique francophone pour une meilleure application du droit international des droits de l’Homme, Ousmane Batoko, président de la Cour suprême, a surtout voulu reconnaître à ses pairs présents la qualité de leurs contributions.
Ainsi, il n’a pas caché ses sentiments de satisfaction pour le co-degré d’implication des participants à ce grand rendez-vous scientifique international. « Deux jours durant, nous avons travaillé à l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés en décidant dans des conditions d’urgence de ce séminaire-dialogue », fait observer le président Ousmane Batoko à la clôture des travaux. Les débats ont tourné autour d’une thématique de préoccupation majeure touchant à la problématique de l’Etat de droit en construction au quotidien dans chacun de nos pays, poursuit-il. Avec une légitime fierté, il reconnait que la rencontre de Cotonou a eu le mérite de contribuer substantiellement au renforcement des capacités des juges africains francophones en vue de l’application efficiente du droit international des droits de l’Homme.
« Nous aurons été amenés à échanger sans faux-fuyant sur les voies et moyens afin de permettre une meilleure protection et une garantie optimale des droits de l’Homme non seulement dans les cours et tribunaux des Etats, mais également par les institutions régionales et sous-régionales africaines et internationales… en confrontant nos idées sur les approches, voire sur les évolutions jurisprudentielles. Nous aurons contribué par là même à la consolidation de la démocratie et à l’enracinement de l’Etat de droit à l’échelle des Etats francophones de notre continent », souligne-t-il. L’une des illustrations, dit-il, c’est le rapport général des travaux présenté par le professeur Dandi Gnamou. « Au regard des conclusions de la rencontre, nous pouvons être fiers du travail abattu et dire avec une réelle fierté que les résultats escomptés ont été au rendez-vous de nos légitimes attentes », se satisfait le président de la Cour suprême qui n’a pas oublié de témoigner aux participants et experts, ses gratitudes pour les contributions de qualité à l’élévation du débat et surtout à l’enrichissement mutuel qui est la plus-value pédagogique que chacun aura tirée de ce rendez-vous de pédagogie réciproque. « L’effectivité de la protection des droits humains qu’assurent nos institutions au sein du monde francophone n’est plus à démontrer », ajoute-t-il, souhaitant dès lors une meilleure application du droit international des droits de l’Homme. Aussi, va-t-il, comme à l’ouverture des travaux, insister une fois de plus sur la sécurité juridique indispensable pour les citoyens et « la sacralité des droits de l’Homme dans un environnement de confiance à la prééminence des outils de leur protection ainsi qu’un environnement d’espérance en la pérennité de leur sauvegarde ».


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