L’Union Nationaledes Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB)a lancésurle centre universitairedePorto- Novoun mouvementde grève de quarante- huitheures à compter d’hier mardi 05 mars.Et pour cause elleréclamele départde tous lesétudiantsde la FLASHdes locauxde l’Ecole Normale Supérieurede ladite villepour le site du campus sis dans la commune d’Adjarra.
Quarante huit – heures pour avertir les autorités académiques du Centre Universitaires de Porto- Novo (CUP) d’un potentiel débrayage sur lecampus si rien n’est fait. Voilà l’essentiel à retenir de la motion de grèvelue par le président de l’UNSEB sous section de Porto- Novo, Jean Didier Zocanklounon dans l’enceinte de l’Ecole Normale Supérieure(ENS) de ladite ville qui sert jusque là de cadre de formation des étudiantsde laFaculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (FLASH). En effet, dans ladite motion, cesmembres de l’Unsebréclament le départ systématique de tous les étudiants pour le site qui leur estoctroyé dans la commune d’Adjarra.Ceci accompagné des conditions optimales pour le bon déroulement de leur formation universitaire. Mais peu avantla déclaration, ils ont,via des slogans hostiles manifesté leur colère quant aux conditions précaires auxquelles lesautorités en charge de l’enseignement supérieur les soumettent. Une manifestation durant laquelle ils ont bloqué l’entrée principale del’ENSempêchant son accès à la majorité des usagers.Et il a alors fallu l’intervention pacifique deshommes en uniformesconduite par le commissaire central PrinceMohamed Alédji pourque l’ordre se rétablisse. Il est nécessaire de rappeler que le 05 mai 2012, le ministrede l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur François Abiolaest allé constater de visu le démarrage effectif des activités académiquessur lesite d’Adjarra. Mais aux dernièresnouvelles a-t-on appris, seuls les étudiantsen deuxième année d’Anglais et de Sociologie sont envoyés sur ledit centre. Ces derniers sont laissés à leur propre compte. Aucune disposition n’a été prise pour amoindrir leurs peines.
