La crise engendrée par la chute des cours mondiaux de l’anacarde en 2018 n’est pas sans effets néfastes sur le secteur de la transformation.
Les usines locales de transformation du cajou traversent une mauvaise passe tout comme les autres maillons de la filière. Le faible maillon de la filière qui reste la transformation est actuellement « en sursis », selon Georgette Taraf, présidente du Conseil national des transformateurs de cajou (Cntc). Quatre des dix usines locales de transformation ont fermé leurs portes, une cinquième est en passe de déposer le bilan et les autres sont aux abois, ne sachant à quel saint se vouer, avertit-elle, lors de la journée de réflexion sur le cajou organisée par le Conseil national des exportateurs de cajou du Bénin (Conec-Bénin) en collaboration avec la Fédération nationale des acheteurs des produits agricoles et tropicaux du Bénin (Fenapat-Bénin), le 24 janvier dernier à Cotonou.