Au cours de l’entretien du chef de l’Etat avec la presse, mercredi 19 février 2020, l’avenir de l’hôtel Plm Alédjo a été soulevé. La réponse du président Patrice Talon a été sans ambages. Il souhaite que le nom soit toujours maintenu pour la mémoire, mais que l’infrastructure connaisse une rénovation et intègre le projet de construction d’une cité balnéaire.
hôtel Plm Alédjo en état de délabrement sera réhabilité. Fierté nationale pour avoir abrité les travaux de l’historique Conférence nationale des forces vives, le patrimoine n’honore plus le Bénin. Les Béninois, dans leur grand ensemble, se demandaient le sort qui serait réservé au berceau de la démocratie sous le président Patrice Talon. La réponse qui tardait à venir est enfin officielle depuis le mercredi 19 février 2020. Convaincu de la situation de décrépitude de l’infrastructure pour n’avoir pas fait objet d’investissements adéquats en temps opportun, le chef de l’Etat a décidé de la transformer en un symbole de développement touristique. Face à la presse dans le cadre d’un entretien spécial sur la Conférence nationale, le successeur de Yayi Boni à la magistrature suprême a été on ne peut plus clair. « Ma volonté, mon souhait, c’est que le Plm Alédjo, et le lac marin qui le jouxte, constituent un complexe balnéaire de développement touristique », a déclaré le chef de l’Etat. Ainsi, des locaux du symbole de la démocratie béninoise, sortira un complexe hôtelier extraordinaire qui va plus honorer le pays. Ce dernier va drainer des centaines voire des milliers de personnes tous les ans. Il va également créer de l’emploi et de la richesse. Ce sera en somme une infrastructure de développement qui y sera érigée conformément à l’esprit de la Conférence nationale elle même. A travers ses propos, le président Talon fixe donc définitivement les Béninois sur le sort de l’hôtel Plm Alédjo. Tout en préservant la dénomination de l’hôtel, le président de la République a promis de veiller à ce que tout ce qui se fera sur ces lieux puisse immortaliser le mythique nom Plm Alédjo.