Après plus de quarante ans d’attente, l’aménagement et le bitumage de l’axe Wadon-Adjarra-Médédjonou-Porto-Novo et ses bretelles, d’un linéaire de 18,5 km, seront effectifs d’ici 36 mois. Le ministre chargé des Infrastructures, Hervé Hèhomey, a lancé officiellement, vendredi 21 février dernier, les travaux qui seront exécutés par l’entreprise Adéoti Sarl.
Le Programme d’action du gouvernement (Pag) en son volet routier prend corps dans la commune d’Adjarra. Les travaux d’aménagement et de bitumage de la Route nationale numéro 36 axe Wadon-Adjarra-Médédjonou- Porto-Novo et ses brettelles : marché Adjarra-Route nationale numéro 1 et Route nationale numéro 1-centre de santé de Honvié, le tout d’une longueur totale de 18,5 km, ont déjà démarré. Ils ont été officiellement lancés à Adjarra, vendredi 21 février, par le ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hèhomey. Les travaux sont exécutés par l’entreprise Adéoti Sarl, attributaire du marché, dans un délai de 36 mois. Le chantier coûtera la somme de 36 milliards 751 569 325 F Cfa intégrant les montants des prestations des entreprises en charge du Contrôle et de Surveillance ainsi que ceux du déplacement des installations de la Sbee, de la Soneb et de Bénin Télécoms.
Pour le ministre Hervé Hèhomey, ce nouveau chantier revêt un double symbole. D’abord, il s’agit de la concrétisation d’une promesse faite aux populations d’Adjarra par le président de la République, Patrice Talon, qui a dépêché expressément sur le terrain, une équipe gouvernementale dont faisait partie le ministre le 29 novembre 2018 pour constater l’état des voies dans la commune. Les études techniques et autres ont été ensuite faites. Aujourd’hui, le ministre se réjouit d’être le témoin de la réalisation de cette promesse avec le lancement officiel des travaux. Ce double symbole, à en croire Hervé Hèhomey, est caractéristique de la rigueur et du sérieux de la gouvernance actuelle dont le plus grand mérite revient au président de la République.
« Avec Patrice Talon, ce qui est dit est fait », relève le ministre chargé des Infrastructures.
« …Nous ne lançons aucun chantier sans que le financement ne soit prêt et le chantier de la route Wadon-Adjarra-Médédjonou-Porto-Novo et ses bretelles ne fera pas exception à cette règle », poursuit-il.
Hervé Hèhomey rassure de la qualité de l’ouvrage qui sera construit et qui vise à doter la commune d’Adjarra et ses environs d’un réseau routier structurant avec un niveau de service satisfaisant et un système d’assainissement adéquat.
Plus de 40 ans d’attente
Ce chantier vient compléter, fait remarquer le ministre, la liste des nombreux autres engagés depuis 2016 et faisant un linéaire total de 1693 km dans les deux départements de l’Ouémé/Plateau en termes de travaux routiers, de voirie urbaine et d’aménagement de pistes de desserte rurale. Le ministre a invité l’entreprise Adéoti Sarl, attributaire du marché, à faire preuve de rigueur et de sérieux dans le travail pour livrer un ouvrage de qualité et dans le délai contractuel.
Les caractéristiques techniques du projet ont été dévoilées par le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. Selon lui, la route Wadon-Adjarra- Médédjonou longue de 15 km et la bretelle qui relie le marché Adjarra à la route principale seront aménagées en béton bitumineux en une fois deux voies tandis que la bretelle qui va vers le centre de santé de Honvié sera aménagée en deux fois deux voies. Plusieurs autres aménagements spécifiques sont prévus dont des terre pleins centraux. Les travaux seront réalisés en béton bitumineux avec des enrochements.
Ce choix de construction qui pourrait renchérir le coût du projet a été fait par le gouvernement pour faire en sorte que cette route qui ceinture les six arrondissements d’Adjarra puisse durer le plus longtemps possible, a expliqué Jacques Ayadji. De quoi réjouir le préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy, l’ancien député Edmond Zinsou,
fils du terroir et le maire d’Adjarra, Michel Honga. Ils ont remercié, tour à tour, le chef de l’Etat pour avoir tenu la promesse de la construction de cette route espérée depuis 1979 où la commune n’a plus de voie goudronnée après le rasage de la petite section bitumée en 1963.