Assemblée nationale: L’étau se resserre contre Boni Yayi #aCotonou

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Assemblée nationale: L’étau se resserre contre Boni Yayi

Publié le jeudi 28 novembre 2013 | Adjinakou

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Vendredi 20 Septembre 2013, Windhoek : 65 Parlementaires participent à une rencontre internationale sur leur contribution au processus de mise en œuvre du plan de lutte contre la dégradation des terres élaboré par l’UNCCD.

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Assemblée nationale : Création d’un nouveau groupe parlementaire

- 10/11/2013

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Activités de l`Assemblée Nationale 2013

Au vue des critiques des députés lors de l'examen de son dernier rapport d'activités, le président de l'Assemblée nationale a décidé de prendre ses responsabilités. Il a donc pris la résolution de renforcer le contrôle de l'action gouvernementale, deuxième mission principale de l'Assemblée nationale. Ainsi, le temps consacré à cette mission parlementaire se verra doublé dans les tous prochains jours. A ajouter cette réforme à la configuration politique de l'Assemblée nationale qui se révèle très peu favorable au régime en place et le désaveu infligé par les députés de la mouvance au chef de l'Etat dans l'affaire " Sodéco Sa, on peut bien conclure à une cristallisation des relations entre le parlement et l'Exécutif.

Pour démarcher leur soutien dans sa tentative d'expropriation de la Sodéco Sa, le président Boni Yayi a initié en début de cette semaine une rencontre avec les députés de la mouvance. Sauf que ces derniers ne sont pas allés par quatre chemins pour désavouer le chef dont l'Etat dont ils n'approuvent pas la démarche>
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Comme si cela ne suffisait pas, une fois retournés au parlement les députés membres du bureau de l'Assemblée nationale ont décidé de multiplier les débats consacrés au contrôle des actions du gouvernement. Ainsi donc, ces débats qui portent souvent sur des questions d'actualités ou orales auront lieu les jeudis et les mardis pendant les sections ordinaires et extraordinaires. C'est dire donc que Mathurien Nago et ses alliés veulent permettre désormais à l'institution parlementaire de jouer pleinement le rôle qui est le sein.

Démobilisation

A bien y voir, la troupe de Boni Yayi au parlement semble se démobiliser. Plusieurs faits permettent de le penser. Primo, la nouvelle réforme initiée par les sept membres du bureau de l'Assemblée nationale qui sont pourtant, tous de la mouvance présidentielle n'est pas innocente. Sinon, pourquoi choisissent-ils ces moments de fin de gestion pour entreprendre des actions de contrôle contre le gouvernement ? Secundo, la bravoure et l'objectivité des députés qui ont pu dire ''non'' à Boni Yayi dans un dossier auquel il attache pourtant un prix exceptionnel, ne constituent-elles pas un signal fort pour le leader de la majorité présidentielle ? Tertio, la reconfiguration politique du parlement avec la création d'un nouveau groupe parlementaire anti-Yayi devrait raviver la tension au sein de l'hémicycle, surtout que d'autres reconstitutions politiques sont annoncées dans le rang des députés mouvanciers.

De mal en pire

A bien y voir, c'est depuis les incidents de mai dernier où le gouvernement était aux travaux de l'Assemblée nationale, que les députés ont déclaré la guerre à l'Exécutif et à son chef. Mais le président Boni Yayi n'a pas su ramener le calme entre les deux institutions avant que la guerre de positionnement pour 2016 ne s'installe au parlement. Ce qui amène des observateurs à déduire que le chef de l'Etat a perdu le contrôle de sa troupe. Aussi bien pour sa faible capacité d'écoute que son mode de gestion qui a vite fait d'afficher ses limites.
Cosme Kèkè

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