Le ministre des sports, Oswald Homéky, a échangé ce mardi 25 février 2020 à Cotonou avec les responsables de fédérations sportives. Occasion pour lui d’évaluer l’impact des réformes engagées dans le secteur du sport qui portent leurs fruits et participent à la visibilité du Bénin en Afrique et dans le monde entier. Dans la même logique, le numéro un du sport a invité les responsables de fédérations sportives à une meilleure gestion des ressources. Il a aussi saisit l’occasion pour féliciter les acteurs du sport pour les efforts accomplis en vue de la visibilité du pays avant d’énoncer les nouvelles mesures du gouvernement pour de la promotion et le développement du sport au Bénin.
Les réformes engagées par le gouvernement du président Patrice Talon dans le secteur du sport préoccupent les acteurs du secteur. Lors d’une rencontre initiée par Oswald Homéky, ministre des Sports, ce mardi 25 février à Cotonou, il était question de faire le point de ces réformes et de définir les priorités.
Dans son intervention, Bonaventure Coffi Codjia, directeur du Sport d’élite, s’est réjoui de la présence massive des dirigeants sportifs à cette rencontre dans un contexte où plusieurs réformes sont en cours de mise en œuvre. Selon lui, c’est conscient du rôle que les fédérations jouent dans le développement du pays que le ministre des Sports a voulu discuter avec l’ensemble des dirigeants fédéraux. Pour lui, les responsables des fédérations doivent travailler à mériter davantage la confiance du gouvernement engagé à reformer le mécanisme d’attribution des subventions. A l’en croire, les subventions accordées aux fédérations se sont accrues depuis l’avènement du gouvernement de la Rupture. « Le gouvernement a décidé d’aller loin en prenant des mesures en faveur des fédérations, mais nous vous invitons à cultiver les valeurs de probité pour en tirer grand profit pour le bonheur de notre pays », a-t-il exhorté.
A sa suite, Oswald Homéky, ministre des Sports, a témoigné sa reconnaissance à toute la famille sportive qui contribue au rayonnement du pays à travers des performances lors de différentes compétitions en Afrique et dans le monde. « Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action du gouvernement, nous donnons la preuve que nous pouvons nous organiser pour gagner des lauriers », a-t-il déclaré. A l’en croire, la mauvaise organisation à tous les niveaux a été un frein au développement des activités sportives dans notre pays pendant plusieurs décennies.
En ce qui concerne la dynamique en cours, « nous avons décidé de réorganiser la façon dont le sport se gère pour le bien des acteurs sportifs », a-t-il martelé. C’est ce qui a motivé l’invitation de l’ensemble des responsables de fédérations et les présidents de confédérations africaines d’origine béninoise à cette rencontre. C’est le lieu pour le ministre de rappeler les priorités du gouvernement. « Nous avons des priorités comme la promotion des disciplines sur l’ensemble du territoire national, l’organisation de façon régulière de championnats de bon niveau, la participation aux compétitions sous-régionales, continentales et internationales »,
a-t-il rappelé. Pour lui, l’extension de la taxe sportive aux fédérations sportives signifie que les entreprises peuvent verser des ressources aux fédérations, qui sont invitées à une gestion efficiente. « Il ne s’agit pas de moyens financiers pour organiser des activités qui n’ont aucune pertinence mais des activités qui font le bonheur de nos athlètes », a-t-il fait remarquer. A cet effet, il invite les responsables à une meilleure gestion des ressources afin d’être éligibles aux subventions de façon permanente.
Présent à ce rendez-vous, Julien Minavoa, président du Comité national olympique et sportif béninois, se dit satisfait des échanges et souhaite que de telles rencontres se multiplient pour un meilleur suivi des fédérations sportives.