L’installation de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) est diversement appréciée au sein de l’opinion publique béninoise. Et pour cause !
Pendant que des opposants au régime de la Rupture vouent cette cour spéciale aux gémonies, des acteurs en l’occurrence des praticiens du droit estiment que sa création est venue à point nommé. C’est le cas de Maître Ibrahim Salami qui soutient que la création de cette cour spéciale est opportune pour le pays. Au cours de son récent passage sur l’émission zone franche de Canal3 Bénin, il a trouvé les mots appropriés pour justifier la nécessité de la création ou de l’instauration de la Criet. « Avec la CRIET, les gens ont peur de l’argent public », a déclaré l’enseignant de droit public. Pour l’invité d’André Dossa, la création de cette cour spéciale permet à l’Etat de faire le gendarme à mots couverts derrière les fossoyeurs de l’économie nationale. La preuve, les cadres à divers niveaux ont désormais peur des deniers publics, autrefois siphonnés allègrement. En tout cas, Ibrahim Salami, Agrégé des facultés de droit, enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) n’a pas caché sa joie de voir naître la Criet.
Rappelons que le Professeur titulaire de droit public, Me David Ibrahim Salami était sur l’émission Zone Franche du dimanche 1er mars 2020. Il en a profité aussi pour opiner sur d’autres sujets, notamment la célébration des 30 ans de la conférence nationale des forces vives de la nation.