Tokplégbé, Quartier JAK, Donaten, etc. Ces quartiers, à l’Est de Cotonou, rimaient avec sinistre, du fait des détritus qui leur donnaient une atmosphère de cité fantôme. Et pour cause, la furie des vagues a eu gain de cause sur toutes infrastructures dans l’emprise du littoral.
C’est le fameux phénomène d’érosion côtière qui a amené de nombreux habitants de la côte à l’Est de Cotonou à déserter leurs demeures. Et aussi, les promoteurs de lieu de plaisance, notamment de bars et maquis, se sont retrouvés aux abois, ne sachant à quel saint se vouer.
A propos de saint, il n’y avait que la puissance publique, pour venir à bout de ce phénomène naturel nécessitant un financement important. Des efforts ont été consentis depuis plusieurs années. Mais il semble que la portée de l’intervention n’ait pas été appréciée à sa juste mesure. Aussi, le gouvernement actuel, suivant sa structuration, a-t-il pris le taureau par les cornes, mettant à l’œuvre une stratégie plus affinée qui porte en définitive ses fruits. Ce qui a permis de repousser jusqu’à 150 mètres par endroit et 200 mètres à d’autres des habitations, la furie marine envahissante et dévastatrice.
Dans ce combat entre l’homme et la force naturelle, la combativité du gouvernement Talon aura pris le dessus, pour donner le sourire aux riverains du littoral à l’Est de Cotonou, passés du désarroi, depuis plusieurs années, à la joie actuellement. Mais plus encore, c’est une sécurisation de la ville qui est ainsi assurée.