En marge de la journée des droits de la femme, la Banque mondiale Bénin a animé une causerie-débat sur ses efforts en matière de l’autonomisation des femmes. Selon les experts, en milieu rural, l’accès à l’eau potable est toujours problématique.
58% de couverture en eau potable en zone urbaine et 40,4% en milieu rural. C’est la statistique actualisée de la banque mondiale, Bénin, sur la situation d’accès à l’eau potable dans le pays.
Une telle situation défavorise les femmes et retarde, par ricochet, leur émancipation et leur épanouissement. Des maux qui influent sur le développement socio-économique du Bénin.
Selon Mariam Sou Dakouré, spécialiste en eau de la banque mondiale Bénin, les efforts qui se déploient tant par le gouvernement et l’institution de la Banque mondiale sont certes encourageants, mais les résultats peinent à convaincre le citoyen lambda. « Ce qui réjouit aujourd’hui, c’est que la banque mondiale a désormais un interlocuteur. Ce dernier est l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural. L’agence met à notre disposition les dernières statistiques sur le terrain pour une meilleure intervention dans ce domaine », a martelé la spécialiste Mariam Sou Dakouré.
Au cours de cette même causerie-débat, les panélistes ont abordé les questions d’accès au soin de santé, l’insertion et la réinsertion des femmes et des jeunes filles et surtout les nombreux efforts de la banque mondiale dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.