Par Babylas ATINKPAHOUN (Stag),
Les huit partis politiques ayant franchi l’étape de l’obtention du récépissé provisoire sauront, dès ce mardi 17 mars, s’ils continuent ou non la course pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain. Après expiration du délai des trois jours à eux accordé pour apporter des réponses aux insuffisances contenues dans leurs dossiers, la Commission électorale nationale autonome (Cena) leur délivrera ou non le récépissé définitif.
Participera ou ne participera pas aux élections communales et municipales du 17 mai prochain ? Les huit partis politiques ayant pu obtenir leur récépissé provisoire, il y a quelques jours, seront fixés dès ce mardi 17 mars. La Commission électorale nationale autonome (Cena) délivrera le récépissé définitif de participation ou le récépissé de rejet à l’issue de l’étude de fond des différents dossiers de candidatures qui a démarré, ce dimanche 15 mars comme le prescrit la loi.
L’article 41 du Code électoral en vigueur prescrit en effet, qu’« en cas d’insuffisances constatées, la Cena les notifie au candidat ou au parti politique concerné et l’invite à y remédier dans un délai de soixante-douze heures ouvrables à compter de la date de notification ». Ces huit partis politiques encore en lice dont le Bloc républicain (Br), les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), l’Union progressiste (Up), l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn), le Parti du renouveau démocratique (Prd), le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), les Forces cauris pour le développement du Bénin (Fcdb) et le Parti pour l’engagement et la relève (Per) ont tous obtenu leur récépissé provisoire, depuis ce samedi 14 mars, et les observations y afférentes leur ont été faites.
Cette seconde phase, à en croire le président de la Cena lors de son point de presse ce samedi 14 mars, est celle du contrôle de validité des pièces au bout duquel les différentes formations politiques en lice obtiendront leur récépissé définitif, quitus pour poursuivre l’aventure des élections communales et municipales du 17 mai prochain. Le même article stipule : « Pour les élections législatives ou communales, les corrections à apporter ne peuvent, en aucun cas, concerner l’ordre des candidatures sur la liste. En tout état de cause, aucun changement de candidat n’est autorisé sauf en cas de décès ou d’une même candidature sur plusieurs listes ».
Emmanuel Tiando a martelé, à l’occasion de son point de presse, qu’à cette étape, l’absence d’un candidat sur une liste entraîne systématiquement le rejet de la déclaration du parti sans possibilité de complétude.