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Les priorités du Gouvernement pour 2014
Publié le dimanche 1 decembre 2013   |  africapresse.com




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« Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2014 s’équilibre en recettes et en dépenses à 3 312 milliards de FCFA contre 3 236 milliards de FCFA pour l’exercice 2013, soit une hausse de 76 milliards de FCFA en valeur absolue et de 2,3% en valeur relative. Ce projet de budget tient compte des nouvelles charges de l’Etat, notamment la prise en charge des milliers de diplômés de l’Ecole normale supérieure de Maroua et du fonctionnement effectif du Sénat. » Ces propos du Premier ministre, chef du gouvernement ont été tenus hier au palais de verre de Ngoa-Ekelle. Après avoir été accueilli par le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, Philemon Yang a présenté aux élus du peuple le programme économique, financier, social et culturel pour 2014. C’était en présence du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique. Ce programme, a expliqué le Premier ministre, va s’appuyer sur la loi de Finances de l’exercice 2014. Ladite loi été élaborée, conformément aux directives du chef de l’Etat contenues dans la circulaire du 30 juillet 2013 relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2014. De manière générale, ce projet de budget a été finalisé sur la base d’un cadrage fondé sur les hypothèses suivantes : un taux de croissance du PIB estimé à 4,8% ; un taux d’inflation contenu à 2,8%. Les députés ont ensuite appris que le gouvernement s’est engagé à insérer dans ce projet de loi de finances 2014 de nouvelles mesures allant dans le sens de la préservation de la pause fiscale, la sécurisation des recettes publiques et de l’amélioration de la qualité de la dépense publique.

Les estimations des recettes attendues au cours de l’exercice 2014, a poursuivi le chef du gouvernement, se chiffrent à 3 312 milliards de FCFA et ces recettes proviennent des postes ci-après : recettes pétrolières : 718 milliards de FCFA contre 705 milliards de FCFA en 2013 ; recettes non-pétrolières (fiscales et douanières) : 1 985 milliards de FCFA contre 1 957 milliards de FCFA en 2013 ; émission de titres publics : 280 milliards de FCFA contre 250 milliards de FCFA en 2013 ; emprunts et dons : 329 milliards de FCFA contre 324 milliards de FCFA en 2013.

En ce qui concerne les dépenses, le gouvernement entame en 2014 la deuxième année de la mise en œuvre du budget-programme. Le Premier ministre a rappelé hier aux députés que la structuration des dépenses comporte pour chaque administration publique, des objectifs à atteindre et des indicateurs de mesure de ces objectifs à la fin de la période.

Evaluées également à 3 312 milliards de FCFA, les dépenses au titre du budget de l’Etat pour l’exercice 2014 ont été ventilées au terme d’un long processus d’arbitrage. Les projets programmés sont pour la plupart en cours d’exécution, de démarrage ou de finition. Mais avant de présenter les actions du gouvernement en 2014, le Premier ministre a fait le bilan de l’action du gouvernement en 2013 ainsi. On retient la mise en place du Sénat, les progrès d’Elections Cameroon, la rationalisation de la commande publique, la réduction du temps de passation des marchés publics, le renforcement du contrôle de l’exécution des marchés publics, l’assainissement de la gestion des finances publiques, l’acquisition par l’armée d’un matériel hautement performant pour le génie militaire, la rétrocession définitive de Bakassi. Au niveau diplomatique, la visite du chef de l’Etat en Turquie qui a ouvert le Cameroun au marché émergent. Mais l’action visible a surtout été dans les projets structurants. Construction des barrages hydroélectriques, mise en service de la centrale à gaz de Kribi, bitumage du réseau routier, construction des logements sociaux, réhabilitation des voies de communication dans le domaine des transports. Le Premier ministre n’a pas oublié la politique agricole, le sport avec la qualification des Lions indomptables pour le mondial brésilien. Les travaux de construction des stades omnisports de Limbé et de Bafoussam ont également été cités.

Il va sans dire qu’après ce bilan, la politique du gouvernement en 2014 reste forte axée sur le développement des infrastructures. Le bitumage des routes va s’intensifier. Les projets majeurs ont été indiqués. Il s’agit de la construction du second pont sur le Wouri ; la construction des entrées Est et Ouest de la ville de Douala ; la construction de la première tranche de l’autoroute Yaoundé-Douala ; le bitumage du corridor Nord-Sud de la transafricaine et du réseau routier CEMAC ; la réhabilitation de la route Dabanga-Kousseri, Figuil-Magada, Ngaoundéré-Maroua. En matière d’énergie, le gouvernement conduira à moyen terme les projets suivants : la construction d’un terminal d’hydrocarbures à Kribi avec une capacité de 216 000 m3 de produit blanc et de 30 000 m3 de gaz et produits pétroliers ; l’aménagement du barrage hydroélectrique de Bini à Warak ; l’aménagement hydro-électrique de la Menchum ; le suivi du programme d’investissement d’Aes-Sonel ainsi que de la qualité du service public de l’électricité au Cameroun ; l’électrification de 160 localités afin d’améliorer l’accès à l’électricité en milieu rural. Ces projets et bien d’autres seront soumis à l’examen des membres de la Commission des Finances et du budget. Au finish, le gouvernement sollicite des députés leur soutien pour la réalisation de ces projets en 2014.

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