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’’ Si j’étais un élu communal, j’allais démissionner. S’ils démissionnent tous, c’est sûr que le gouvernement sera contraint de fixer au moins une date » dixit Victor Topanou
Publié le lundi 2 decembre 2013   |  24 heures au Bénin




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A la faveur de l’émission ‘’Cartes sur Table’’ de radio‘’Océan Fm’’, l’ancien Garde des sceaux de Bonoi Yayi , Victor Topanou a déclaré qu’il sera candidat à l’éléction présidentielle de 2016. Il a également de la tribuune qui lui a été offerte pour se prononcer sur les questions d’actualité nationale.

« Je serai au rendez-vous… », a lâché l’ex-ministre de la Justice, Victor Topanou en réponse à la question de savoir s’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2016. Selon ses propos, le mandat présidentiel est un combat de tous les temps qu’il entend mener pour apporter sa pierre à la construction de son pays.

A travers sa candidature, Victor Topanou veut démontrer qu’on peut être membre d’un parti politique pour gouverner un Etat et donner satisfaction à tout un peuple. De ce fait, le candidat annoncé à la présidentielle de 2016 soutient avec fermeté qu’il n’y a pas de doute sur le départ du Pouvoir du Président Yayi Boni. « Ce n’est pas une question que je me pose, puisque son mandat prend fin en 2016. Je veux éveiller la conscience de mes concitoyens… », a-t-il déclaré. Pour lui, le boulevard est ouvert à tout Béninois désireux de briguer la magistrature de ce pays.


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Outre l’annonce de sa candidature pour la course au fauteuil présidentiel, le président du Front uni pour la République (Fur) s’est prononcé sur certains sujets brûlants de l’actualité socio-politique nationale. Parlant de l’affaire-Sodéco (Société de développement de coton), il a souligné qu’il y a mal donne. « Je pense qu’en toute circonstance , on a l’obligation de respecter les règles qu’on s’est librement donné. On est en train de saisir une partie des actions d’une partie contrairement aux dispositions prévues…. », a affirmé Victor Topanou.

Selon ses explications, le gouvernement a violé les textes dans l’affaire-Sodéco. « Je ne suis pas sûr qu’on puisse traiter l’affaire de cette manière. Il s’agit d’une saisine unilatérale… », a-t-il fait savoir. Compte tenu du caractère rocambolesque du dossier, M. Topanou soutient que le Chef de l’Etat ne peut ne pas être en informé.

Concernant le retard dans la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), il a montré que c’est un dossier de grande préoccupation. A cet effet, il a rappelé qu’il faisait partie du groupe des candidats à l’élection présidentielle de 2011 qui soutenaient que la Lépi n’existait pas et qu’il faille reporter le scrutin. « La commission de la francophonie sollicitée par le Chef de l’Etat n’avait pas eu accès aux bases de données…. », a-t-il indiqué.

Selon ses propos, les Béninois, en général, et les maires, en particulier, doivent se combattre pour exiger la correction de la Lépi. « Personne ne sait quand on fera les élections. Ça ne donne pas une bonne image de son pays. Les maires devraient collectivement démissionner pour lancer un signal au gouvernement… », a lancé l’ex-ministre de la Justice. Au sujet de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990, il a réaffirmé son opposition au projet du gouvernement, car selon, ce n’est pas opportun. En conclusion, Victor Topanou a invité les Béninois à la sérénité pour relever les défis de la Nation.

Il faut que les élus démissionnent
A quand l’organisation des élections communales et municipales ? Difficile de répondre. Ce silence autour de la date de l’organisation des élections est selon l’invité, une situation floue entretenue par le gouvernement en place pour trainer les choses après 2016. Ceci dénote affirme t-il d’une fuite de responsabilité sur toute la ligne. Une incapacité à organiser une élection aussi sensible.

Une première après plus de 20 années d’expérience démocratique selon l’ancien ministre. « Si vous reportez une élection, dites-nous quand même la nouvelle date fixée. On nous laisse dans un vide et on ne dit rien. A quand l’organisation des élections communales et municipales ? », s’est-il interrogé.

Pour Victor Topanou, la démarche la plus simple pour les élus communaux et municipaux serait de démissionner purement et simplement pour contraindre les autorités à agir. « J’étais un élu communal, j’allais démissionner. S’ils démissionnent tous, c’est sûr que le gouvernement sera contraint de fixer au moins une date », a-t-il déclaré.

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