Confiée aux directions départementales de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche (DDaep), l’immatriculation des coopératives agricoles se déroule sur toute l’étendue du territoire national du Bénin. Le point effectué dans le Borgou est encourageant.
Depuis quelque temps, les producteurs agricoles béninois sont appelés à se constituer en coopératives. C’est conformément aux exigences de la loi de l’Ohada. Lesquelles leur permettent d’avoir accès aux crédits. D’où l’opération d’immatriculation des différentes coopératives agricoles qui est en cours. Au niveau du département du Borgou, les producteurs agricoles ne sont pas du reste. En témoigne leur forte mobilisation pour la cause.
A l’heure du bilan dans le Borgou, nombreuses sont les coopératives agricoles qui se sont fait recenser. Le Ddaep par intérim, Damien Hounkpèvi, s’est réjoui de l’intérêt que les agriculteurs ont accordé à l’opération.
En effet, en termes d’organisations de producteurs agricoles déjà immatriculées, le Borgou en compte actuellement environ 673. A celles qui étaient dans les registres du Carder sont venues s’ajouter les 395 recensées par la direction départementale à la faveur du lancement de l’opération. Pour l’instant, il y a environ 630 qui ne se sont pas encore manifestées.
Outre l’accès aux crédits, à l’aide de l’Etat ou l’appui des projets, la constitution en coopératives offre également de nombreux autres avantages aux producteurs agricoles. Elle permet à ces derniers, selon Damien Hounkpévi, de procéder à la vente groupée de leurs produits, puis de ne plus être vulnérables.
Au niveau de la filière coton, le problème ne se pose plus pour autant avec par exemple les coopératives villageoises des producteurs de coton (Cvpc). Ce qui n’est pas tellement le cas, s’agissant de la filière anacarde.