Par Babylas ATINKPAHOUN (Stag),
La première session ordinaire 2020 du Conseil économique et social (Ces) démarrée depuis le 25 février a pris fin ce mercredi 25 mars. Une session qui a permis aux conseillers d’apprécier la modernisation de la gestion des déchets solides ménagers au Bénin et de se pencher sur d’autres sujets importants de développement.
La modernisation de la gestion des déchets solides ménagers au Bénin préoccupe les conseillers qui se sont penchés sur les enjeux et perspectives lors de la première session ordinaire 2020 du Conseil économique et social. Cette modernisation a fait l’objet d’échanges au cours de cette session qui a duré 30 jours.
« La modernisation de la gestion des déchets solides ménagers s’inscrit dans un cadre ambitieux puisqu’elle vise la promotion des modes de développement plus respectueux de l’environnement à travers la sauvegarde des ressources naturelles, l’amélioration des modes de traitement actuels… », a apprécié le président du Ces à la clôture de cette session. Dans ce sens, Augustin Tabé Gbian a salué la clairvoyance et l’objectivité qui ont amené le gouvernement à travers le ministre du Cadre de vie à déléguer les responsabilités à la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand-Nokoué (Sgds-Gn). Cette société, reconnait le président du Ces, s’emploie à la destruction systématique des dépotoirs sauvages dans les villes et environs du Grand-Nokoué. Ce qui donne aujourd’hui un visage reluisant à ces villes tout en forçant l’admiration. Les conseillers se sont également penchés sur la problématique de l’économie bleue qui, à en croire le président Augustin Tabé Gbian, offre une large possibilité de développement économique et social au Bénin de par les potentialités en eau dont regorge le pays. « A cet égard, les activités des secteurs clés de l’économie bleue contribuent au développement économique et social du pays même si leur apport reste encore limité », a-t-il reconnu.
De même, l’état des lieux de la chefferie traditionnelle au Bénin n’a pas été occulté. Le président du Ces a salué la valorisation des chefferies traditionnelles au regard de leur capacité à contribuer à l’instauration de la paix et de la cohésion sociale. Il a réitéré son engagement à œuvrer pour que l’institution s’illustre par la qualité de sa contribution aux réflexions relatives au développement socioéconomique du Bénin.
Actualité oblige
Le Conseil économique et social est resté collé à l’actualité et souhaite que les me sures prises par le gouvernement pour contrer la pandémie du coronavirus soient scrupuleusement respectées. Cette session est allée à son terme grâce aux dispositions adéquates prises par l’institution en droite ligne avec les recommandations du gouvernement pour se prémunir contre le Covid-19. Le président Augustin Tabé Gbian a exhorté tous les conseillers, le personnel de l’institution et tous les Béninois au respect strict des mesures de restriction prises à cet effet. D’ailleurs, pour joindre l’acte à la parole, il s’est lavé les mains au niveau de l’un des dispositifs de lavage des mains installés à l’entrée. Il a aussi utilisé le gel hydro alcoolique disponible dans la salle comme tous les conseillers présents. C’était pour lui l’occasion de reconnaitre à juste titre l’opportunité et l’importance des mesures hardies et objectives prises dans le but de lutter contre la pandémie.
Le conseiller Philippe Johnson, docteur chirurgien va donner plus d’explications sur le virus et prodiguer quelques conseils pour éviter de tomber dans d’autres situations plus dramatiques.
« De grâce, pas d’automédication à la chloroquine », prévient-il car cela peut entrainer d’autres maladies. Aussi, appelle-t-il les populations à la sérénité et à ne pas céder à la panique qui peut détruire plus que la maladie qui fait tout de même trembler de grandes Nations. « Faisons confiance aux mesures prises par le gouvernement et tout se passera bien », indique-t-il. La prochaine session du Ces précédemment prévue pour se tenir le 7 avril a été reportée au 14 avril pour respecter le délai des mesures de restriction.