Les Béninois patriotes et démocrates de la diaspora, réunis au sein de la Résistance dans la diaspora, s’insurgent contre la décision de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), condamnant Komi Koutché et consorts dans le dossier du Fonds national de la microfinance (Fnm). C’est à travers une déclaration faite à Paris, en date du 04 avril 2020 et signée par leur Coordonnateur général, Justin Azankpo.
« 20 ans de réclusion criminelle, 500 millions de F Cfa d’amende, confiscation de ses avoirs en banque et biens immobiliers, 21 milliards de F Cfa réclamés à lui et à d’autres à verser solidairement à l’Etat béninois à titre de dommages et intérêts et mandat d’arrêt international ». C’est le verdict de la Criet dans le dossier du Fonds national de la microfinance (Fnm), relatif à l’ancien ministre d’Etat chargé de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché. Il lui est reproché des faits de « détournement de deniers publics et d’abus de fonctions ». Les Béninois patriotes et démocrates de la diaspora, réunis au sein de la Résistance dans la Diaspora, condamnent fermement la décision qu’ils qualifient de « ridicule ». Selon la déclaration, la Criet, juridiction ayant prononcé la décision ne respecte pas les principes élémentaires de droit et serait « utilisée pour persécuter les opposants politiques ». Ce qui justifie d’ailleurs à en croire les signataires, sa condamnation par la justice espagnole et la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (Cadhp) dans les dossiers Komi Koutché et Sébastien Ajavon. Pour la Résistance dans la Diaspora, la condamnation prononcée contre le ministre d’Etat Komi Koutché n’a aucun fondement ni en droit ni en preuves, et est donc « contraire au droit international ».
Appel
La Résistance dans la diaspora demande « l’annulation rapide et sans condition » de la peine et l’acquittement de Komi Koutché et de tous les opposants politiques condamnés devant cette « cour aux ordres », tels que Sébastien Ajavon et Laurent Mètongnon. La Résistance dans la diaspora se dit par ailleurs très préoccupée par le fait que des accusations sont toujours portées contre des personnes qui exercent légitimement leurs droits à la liberté de pensée, de conscience et d’expression. Ils n’en veulent pour exemple que les opposants politiques, journalistes d’investigation, activistes du web et défenseurs des Droits de l’Homme qui se retrouvent pour la plupart en prison, en exil, en clandestinité. La Résistance dans la Diaspora apporte en conséquence son soutien indéfectible à tout le peuple béninois et l’exhorte à rester debout, engagé et déterminé jusqu’à la victoire finale dans le combat pour la restauration des principes de liberté, de démocratie, de l’Etat de droit, ainsi que des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales.