Les Centrales syndicales dénoncent le blocage du dialogue social pas allé à son terme. Face à la presse samedi 30 novembre 2013 à la Bourse du travail à Cotonou, les centrales syndicales ont donné les raisons de leur retrait de la salle de rencontre. Aussi ont-elles saisi l’occasion pour fustiger la situation socioéconomique qui défraie la chronique du pays.
Le séminaire des jeudi 28 et vendredi 29 novembre 2013 sur le dialogue social n’est
Pour les centrales syndicales, pour qu’un séminaire sur le dialogue social soit effectif, il faut nécessairement que le patronat, les centrales syndicales et le gouvernement y soient représentés. , au cours de la rencontre convoqué jeudi et vendredi dernier, ont-elles fait savoir, il n’y avait pas la délégation du patronat du Benin.
A ces manquements, s’ajoutent selon les conférenciers, l’absence des ministres de l’enseignement secondaire, Allassane Soumanou et de la fonction publique, Martial Sounton. A en croire les responsables syndicaux, cette absence remarquable des deux ministres dévoile le plan du gouvernement de violer les droits fondamentaux des travailleurs et des syndicats.
Cela démontre aussi, selon eux, la volonté du gouvernement de boycotter les recommandations faites par les organisations syndicales au sujet du relèvement indiciaire. « Lorsque nous avons constaté ces manquements, nous avons exigé que les ministres reviennent dans la salle, sans quoi, nous allons nous retirer.
Malheureusement ils ne sont plus revenus, et nous avons été obligés de nous retirer du séminaire », a fait savoir le Secrétaire général de la Confédération général des travailleurs du Benin (Cgtb), Pascal Todjinou. Pour le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Benin), Noël Chadaré, et de la Confédération des syndicats autonomes du Benin, (Csa-Benin), Dieudonné Lokossou, cet acte posé par le gouvernement traduit sa volonté de bloquer définitivement le processus du dialogue social.
Sur la situation socioéconomique que vivent les Béninois, les conférenciers ont regretté que la crise énergétique et économique s’empire malgré les promesses faites par le gouvernement pour y remédier.
Centrales syndicales pour des luttes corsées
Face à la situation socioéconomique alarmante, et la dictature dont fait preuve le régime actuel, les centrales syndicales ont déclaré qu’elles vont au regard de tout ce qui précède, les conférenciers projettent de nouvelles formes de luttes plus corsées pour y mettre fin. « Nous demandons au gouvernement de mieux préparer le séminaire sur le dialogue social et de prendre des mesures pour que les revendications des agents permanents de l’Etat soient satisfaites » ont-ils laissé entendre.