Le gouvernement, compte tenu de la crise sanitaire liée au Coronavirus, a décidé du réaménagement du calendrier scolaire 2019-2020. Ainsi, les congés du deuxième trimestre en cours sont prorogés jusqu’au dimanche 10 mai 2020. La décision a été prise en Conseil des ministres en sa séance d’hier mercredi 08 avril 2020.
Les établissements maternels, primaires, secondaires et universitaires, publics et privés, confessionnels et étrangers resteront fermés sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au dimanche 10 mai 2020. Ainsi en a décidé le gouvernement lors de son conclave hebdomadaire hier mercredi 08 avril 2020. Cette décision est la conséquence du réaménagement du calendrier scolaire 2019-2020 du fait de la crise sanitaire liée au Coronavirus. En somme, on aura droit à une année remaniée mais sans gros dégâts sur l’issue et la rentrée prochaine. Ainsi, pour ce qui concerne les différents examens scolaires, les écoliers affronteront les épreuves du Cep le lundi 6 juillet 2020 alors que la composition du Bepc se déroulera le lundi 20 juillet 2020. Les candidats au baccalauréat plancheront le lundi 20 juillet 2020. Les vacances scolaires interviendront le vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l’après-midi. La reprise des cours, pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 est fixée au lundi 28 septembre 2020. Cette courageuse décision témoigne du sens d’anticipation du président Patrice Talon et de son gouvernement. Elle répond à une analyse froide et minutieuse de la situation et est en parfaite cohérence avec la ligne de gestion de la crise édictée par le gouvernement dès le début lorsqu’il a établi clairement que les mesures évolueront en fonction de l’appréciation de la situation et du cours des événements. Les nouvelles dates correspondent bien au délai raisonnable de la dernière phase du cycle d’évolution de la pandémie en raison des stratégies de gestion mises en place au Bénin. La décision du gouvernement se justifie aussi par le souci de prendre les choses en main pour sauver et valider l’année scolaire. C’est la preuve que le gouvernement Talon n’est pas dans le déni, mais travaille pour ne pas sacrifier les apprenants.