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Tenue à bonne date des élections communales : Orounla justifie la position des Présidents d’institutions

Publié le vendredi 10 avril 2020  |  Fraternité
Alain
© aCotonou.com par DR
Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste, répondant aux questions des étudiants
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Fulbert ADJIMEHOSSOU,
Les Présidents des institutions sont d’accord pour le maintien du 17 mai, comme date des élections communales. Mais, il n’y a pas encore une décision officielle dans ce sens. En effet, le Porte-Parole du Gouvernement a apporté hier quelques clarifications au sujet de cette position issue de la réunion par visioconférence entre Patrice Talon et les Présidents d’institutions mercredi dernier. « Les présidents des institutions ont estimé que rien n’était de nature à mettre en péril les populations pour le cas où le scrutin serait maintenu à cette date », a martelé Alain Orounla. Ce faisant, Alain Orounla renvoie la balle dans le camp de la Commission électorale nationale autonome qui devra recueillir les observations des partis en lice. « La décision est en cours de préparation. C’est à la Cena qu’il revient après consultations bien évidement avec les partis politiques d’officialiser le maintien de la date du 17 mai », a-t-il laissé entendre.
En effet, la tenue ou non des communales prochaines reste un premier challenge même de ce scrutin. L’avènement de la pandémie du coronavirus menace le calendrier électoral au regard des risques sanitaires. La concertation du mercredi dernier entre donc dans le cadre des travaux préparatoires pour une décision à prendre : « Ce n’est pas un processus dont le Gouvernement a la maîtrise. Le Gouvernement et son chef ont déjà joué leur partition. C’est de convoquer le corps électoral pour le 17mai ».

« Un impératif constitutionnel … »
Des explications du porte-parole du Gouvernement, il faudra attendre d’autres démarches du côté de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Elle travaille d’ailleurs « au maintien du calendrier électoral » pour se conformer à ce que le ministre Orounla appelle un impératif constitutionnel. « Nous avons un impératif constitutionnel d’organisation des élections à bonnes dates dans une bonne période. Le péril aujourd’hui n’est pas jugé irréversible, irrémédiable puisqu’il y a des lueurs d’espoir pour qu’on envisage toute de suite de reporter les élections surtout que le maintien sera accompagné de mesures sanitaires, de mesures de préservation de la santé de nos populations », rassure le ministre de la communication pour qui, le Gouvernement s’adaptera à l’évolution de la situation. « S’il s’avère difficile ou périlleux de maintenir cette date et d’organiser les élections parce que la situation aura évolué dans un mauvais sens, à l’impossible, nul n’est tenu ». Néanmoins, le Gouvernement reste optimiste.
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