Publié pour la première fois en 1960 aux éditions STOCK à Paris, le roman Un piège sans fin a 60 ans cette année. Pour commémorer les noces de diamant de l’ouvrage et rendre hommage à son auteur, Olympe Bhêly Quenum, 94 ans, la plateforme Beninlivres, représentée par le journaliste – promoteur littéraire, Esckil Agbo et le jeune écrivain béninois, vivant en France, Ezin Pierre Dognon ont initié une série d’activités qui s’étendent sur plusieurs mois.
15 avril 1960 – 15 avril 2020. Cela fait 60 ans que le célèbre roman béninois Un piège sans fin est publié. Pour marquer cela, deux jeunes acteurs de la chaîne du livre à savoir Esckil Agbo, journaliste, Promoteur de radio Beninlivres et des Rencontres internationales du livre du Bénin et Ezin Pierre Dognon, Ecrivain, Doctorant en musicologie ont initié une série d’activités, couvrant plusieurs mois.
Il s’agit principalement de la publication de textes – témoignages sur l’auteur et le roman, de l’organisation d’un jeu concours dédié au public, de la présentation du Prix littéraire panafricain Olympe Bhêly Quenum et de la distribution dans 200 lycées et collèges du Bénin du livre Un piège sans fin. L’objectif, selon les explications des initiateurs est de célébrer l’Ecrivain Olympe Bhêly Quenum, l’un des majeurs acteurs du livre africain, encore en vie.
Emu de l’initiative, le patriarche a mis à la disposition des organisateurs plusieurs de ses textes dont deux nouvelles, écrites respectivement six et sept ans après Un piège sans fin. Sur radio Beninlivres, www.beninlivres.org, le public pourra lire lesdites nouvelles à partir du lundi 20 avril.
Les débuts du roman Un piège sans fin
« Ni au Bénin, son pays natal ni en France où il vit depuis 1948, on n’a jamais vu Olympe Bhêly Quenum à la télévision ». Ces propos sont d’un proche, d’un frère bien aimé de l’Ecrivain. A nos confrères de radio Beninlivres, celui- ci apprend que l’auteur de Un piège sans fin n’aime pas apparaître dans les média. Les vacarmes médiatiques sont les ‘’moments’’ qu’il désire le moins ou d’ailleurs qu’il n’aime point. Et « lorsqu’on s’en étonne, il hausse épaules et rit ».
Un piège sans fin, son roman paru, aux éditions Stock à Paris n’a jamais obtenu de vacarmes médiatiques. Cependant, il a connu six éditions chez Présence africaine qui, au départ avait rejeté le projet de publication du roman. Le manuscrit était intitulé « Le Pilorié ». Un titre qu’André Bay, Directeur littéraire des éditions Stock dans les années 60 avait trouvé « trop intellectuel ». Du coup, il proposa, Un piège sans fin, une phrase qu’il a trouvée en lisant le manuscrit. Devenu Un piège sans fin, le livre a été traduit en Anglais, en Grec et en Slovène.
Jacques Chardonne, le 1er éditeur de l’ouvrage, à l’époque avait fait à Olympe Bhêly Quenum, alors jeune auteur une prédiction en ces termes : « vous êtes un jeune loup et vous avez des dents d’acier…Ce roman ira loin, très loin ». La prophétie se réalisa. Un piège sans fin fait partie, aujourd’hui du fonds de commerce des éditions Présence africaine. De même, un peu partout dans le monde, plusieurs travaux de recherches, maîtrises, thèses et bien d’autres ont été consacrés sur le roman. « A l’Ecole normale supérieure de France, deux pages de l’œuvre ont été choisies pour « le lancement de du premier FLOC/ MOOC dédié à la grammaire français ».