L’exercice auquel nous nous prêtons est un désir martelé à toute occasion par un trio d’organisation : L’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Social Watch Bénin, Rifonga-Bénin. Vous l’auriez compris, un trio de femmes : Zakiath Latoundji, Blanche Sonon, Léontine Idohou. Leur objectif, promouvoir le leadership féminin partout où besoin sera ; mettre la lumière sur les femmes qui osent. A cet effet, des appels à l’endroit des organes de presse ne cessent d’être multipliés. Les derniers en date, c’était lors du lancement officiel de la Charte d’équité hommes et femmes en politique par Social Watch et de la célébration de la Jif par l’Upmb au détour d’une rencontre entre femmes des médias sur le leadership féminin dans la presse. Aujourd’hui, il est un fait que les Communales et Municipales de mai sont en ligne de mire. Et, des femmes, on en compte sur les listes. A Matin Libre, la voix des organisations supra citées a reçu un écho favorable. ‘’ Communales et Municipales de mai prochain : Ces femmes en lice…’’, c’est la trouvaille. Pour ce troixième numéro, le zoom est fait sur 3 femmes. Projection…
Rachidatou Fatolou
<< Je suis princesse Rachidatou Jeanne-d’Arc Fatolou. Couronnée “Arêman oba” de Sakété et née le 14 août 1971 à Savè. Opératrice économique, je suis Spécialiste conseillère en lubrification et produits pétroliers. Sur le plan social, ce que je fais depuis 2011 et qui vraiment me passionne, je suis la Présidente de l’Ong IYA N’SA. Une organisation que j’ai créée en 2017 juste pour combler la couche vulnérable surtout les orphelins et les veuves.
Amazone du Nouveau Départ depuis 2015 et aujourd’hui membre du bureau politique du Bloc Républicain (Br) dans la 21ème Circonscription électorale, j’ai été positionnée 2ème titulaire sur la liste Br dans l’Arrondissement 1 de la commune de Sakété. Ma capacité à laisser une trace positive dans ma localité, mon désir de rendre l’autonomisation de la femme une réalité surtout celle en milieu rural, mon plaisir de servir et de partager avec ma population, car tout étant vanité, sont entre autres, les raisons de mon engagement politique .
Un pays Prosper et épanoui est un pays dans lequel tout leader doit se reconnaître le devoir d’apporter personnellement un plus à sa localité. Le changement de nos mentalités s’impose sur tous les plans pour le développement réel du Bénin. C’est ma foi. >>
Djamila Sabi
<< Djamila Sabi, j’ai 41 ans. Née le 11 février 1979 à Malanville. Juriste de profession, j’ai un diplôme de Maîtrise en droit privé.
Je participe aux élections Municipales et Communales de 2020 en tant que membre de l’Union progressiste (Up). Sur la liste, je suis positionnée première titulaire dans l’Arrondissement de Malanville, première Circonscription électorale.
Comment suis-je entrée en politique ? Je vous dirai que je suis une activiste de la défense des droits des enfants, des filles et femmes. Ce qui m’a d’ailleurs permis de créer l’Ong ”Talka Faaba” qui signifie ”Entraide” et qui me facilite le contact direct avec la base surtout dans les milieux ruraux. Ce que je qualifie personnellement d’atout potentiel. Je m’y suis investie à fond avant de décrocher une bourse d’étude suédoise afin de maîtriser l’arène politique de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit du Programme Pypa. À un moment donné, je me suis dit qu’on ne saurait être à l’écart de la politique pour défendre les marginaliser ; d’où mon entrée effective en politique avec mon positionnement, premièrement, sur la liste Upr aux Communales. C’était lors de la 3ème mandature. J’ai été la seule et première femme élue sur les 25 conseillers que compte le Conseil communal de Malanville et maintenant me voici première titulaire sur la liste Up dans l’Arrondissement de Malanville.
Aujourd’hui, c’est rare de trouver les femmes s’investir en politique étant dans les régions islamisées, comme Malanville, où les femmes ne sont pas dans les instances de prise de décision. Ainsi, la promotion du genre, l’autonomisation de la femme, m’ont aussi motivée dans mon choix pour la politique. D’autre part, le Président de la République son Excellence Patrice Talon, est un homme de vision, d’ambition et de principes….De l’autre côté, l’Upr de l’honorable Saley est progressiste parce que l’honorable Saley connaît Talon. Il sait que c’est un homme d’ambition, de vision et de principes. Moi de même. Il faut donc des gens qui travailleront d’arrache-pied, pour avoir un résultat pour le Pag. Pour vous en convaincre, aujourd’hui, tous le pays est en chantier. Pas d’éléphants blancs. C’est l’oeuvre de Patrice Talon.
A toutes les femmes qui sont dubitatives, je voudrais leur dire humblement d’oser car la femme est au socle de tout développement durable. Telle une mère de famille, nous allons bâtir un bon pays, de bonnes communes.
Je vais finir en remerciant les militants et militantes pour la confiance placée en moi. Les responsables de l’Up et mon cher époux monsieur Abarissi aussi. Il est toujours resté à mes côtés et m’a toujours soutenue et encouragée dans toutes mes activités surtout politiques. Il reste le grand homme caché derrière la grande femme que je suis. >>
Edmonde Tagnonnanon Fonton
<< Je suis Edmonde Tagnonnanon Fonton. Consultante environmentaliste, née le 21 novembre 1979 à Zinvié. J’ai un DEA en Géographie et Gestion de l’Environnement. Actuellement, je suis en 2ème année de thèse de Doctorat.
Pour ma part, l’engagement en politique s’inscrit dans un itinéraire personnel, soutenu par mes proches et ma famille. Il fait suite à une méfiance et une incrédulité des femmes vis-à-vis de l’art qu’est la politique. Mais notre chance lorsqu’on est candidat aux Municipales, c’est que nous avons la possibilité d’être proches des citoyens.
Depuis 2008, je me suis engagée en politique au niveau local et ensuite Trésorière générale de l’association de développement Advag-Tonafa. J’ai toujours participé à la vie collective. En 2016, avec le projet “Renforcement des capacités d’actions des femmes du consortium WANEP-RIFONGA” dont je suis benéficiaire, je me suis relancée et aussi j’ai retrouvé en notre Président Patrice Talon, la manière avec laquelle j’ai été éduquée par mon feu père, Gabriel Houssou Fonton. La rigueur au travail et l’obligation de résultat sont tant de valeurs que je partage avec le Président Patrice Talon. C’est en effet pour ces raisons que désormais, je milite au sein de l’Union progressiste. Par ailleurs, mon engagement aux Municipales et Communales de mai 2020 fait partie d’une suite logique dont le but est de faire avancer les choses dans mon Akassato natal et par ricochet la Commune d’Abomey-Calavi. Je suis 3ème titulaire sur 5 sur la liste Union progressiste dans l’Arrondissement d’Akassato commune d’Abomey-Calavi.
À toute la population d’Akassato et aux hommes en particulier, je demande de croire davantage en moi pour le développement de notre Arrondissement. Je suis de la nouvelle génération de jeunes femmes disposant du potentiel et qui souhaitent exercer le pouvoir politique aux côtés des hommes au service du développement pour une prospérité effectivement partagée. >> À suivre !