Après la réunion de la 16e session de son Conseil d’administration tenue dans la matinée, l’Association africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF) a organisé dans l’après-midi d’hier lundi 2 décembre au palais des Congrès de Cotonou, les travaux de l’Assemblée générale dudit creuset. Lesquels travaux ont entériné l’avis favorable exprimé par le Conseil d’administration par rapport à la demande d’adhésion à l’association de deux nouvelles juridictions.
Par Thibaud C. NAGNONHOU
La Cour des comptes du Togo et la Cour de cassation du Gabon sont désormais membres à part entière de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF). Leur demande d’adhésion à la grande famille judiciaire et juridique africaine a été approuvée par l’Assemblée générale de l’Association qui s’est déroulée dans l’après-midi d’hier lundi 2 décembre au palais des Congrès de Cotonou. Laquelle Assemblée générale a entériné l’avis favorable du Conseil d’administration qui a examiné les deux dossiers dans la matiné.
Avec l’entrée officielle de la Cour des comptes du Togo et de la Cour de cassation du Gabon, l’Association africaine des hautes juridictions francophones s’agrandit. Elle passe désormais de 33 à 35 juridictions membres.
Outre l’examen des demandes d’adhésion de ces deux nouvelles juridictions, l’Assemblée générale d’hier s’est penchée sur plusieurs autres points touchant le fonctionnement régulier et harmonieux de l’association et au renforcement de ses capacités d’intervention. Il y a entre autres, l’examen du rapport d’activités 2013 de l’association, des rapports financiers exercices 2011 et 2012, l’adoption du programme d’activités au titre de l’année 2014, le vote du budget 2014 et la désignation du pays devant abriter les travaux des 14ès assises statutaires de l’Association et le choix du thème du colloque qui sera organisé à cette occasion.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, président du Conseil d’administration de l’AA-HJF a dit tout l’honneur qui échoit au Bénin abritant le siège de ce réseau, d’accueillir une nouvelle fois à Cotonou, les travaux des 13ès assises statutaires de ce creuset, l’Association africaine des hautes juridictions francophones.
Il a remercié tous les participants représentant les 35 juridictions membres de l’Association pour leur attachement à ce réseau et à la coopération juridique et judiciaire créé il y a déjà 15 ans.
Car, selon Ousmane Batoko, la nouvelle Afrique que s’efforcent d’édifier les Etats africains depuis le renouveau démocratique des années 1990, ne serait qu’une simple vue d’esprit, si elle n’était pas soutenue par des systèmes judiciaires forts, indépendants et efficaces.
C’est pourquoi, le président du Conseil d’administration trouve nécessaire que la mise en place des systèmes judiciaires soit en phase dans leur fonctionnement, avec les exigences de la démocratie et de l’Etat. «L’œuvre d’intégration juridique et judiciaire à laquelle travaille notre réseau avec le soutien de nos partenaires, participe de la consolidation de cette démocratie et de l’enracinement de l’Etat de droit en Afrique», a précisé Ousmane Batoko fier de cette union de l’Afrique par le droit et la justice.