Face aux remous suscités par la situation administrative des 231 Agents Contractuels de l’État (ACE) de la promotion 2014, précédemment en service au ministère de l’économie et des finances, le ministère du travail réagit. Après que ces derniers sont montés au créneau, il y a une semaine, en appelant le Chef de l’Etat à se pencher sur leur situation, le ministère du travail a réagi pour situer l’opinion nationale. En effet, selon les explications fournies, les intéressés ont servi à partir de 2015 à la Direction Générale des Impôts en qualité d’ACE sur la base des contrats de travail administratifs. Après un renouvellement en 2017, il a été mis fin aux contrats « parce que l’objet de leur recrutement n’existe plus avec les réformes engagées dans ce secteur ». Le Conseil des Ministres du 31 juillet 2019 a décidé de leur réintégration à titre exceptionnel et dérogatoire de leur contrat de travail et de leur redéploiement dans toute l’administration publique, en fonction des besoins des différentes structures. Mais dans le cadre des démarches administratives enclenchées, tous ne répondront pas à l’appel. « Jusqu’à présent, seuls sept (07) sur les deux cent trente et un (231) bénéficiaires de cette mesure sociale ont signé et ont retourné lesdits projets de contrats. Ces sept (07) contrats de travail sont finalisés et envoyés aux services compétents du Ministère de l’Economie et des Finances pour le mandatement de leur salaire et accessoires », souligne le cabinet de la ministre du travail. Il est donc demandé aux personnes concernées de « se soumettre à la réglementation en vigueur et de procéder à la signature des projets de contrats à eux soumis. Leur traitement salarial n’est aucunement diminué ».