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Ignace Sossou : ouverture de son procès en appel ce mardi à Cotonou

Publié le mardi 28 avril 2020  |  banouto.info
Ignace
© aCotonou.com par DR
Ignace Sossou,journaliste béninois
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Le procès en appel du journaliste béninois Ignace Sossou, dans le dossier qui l’oppose au procureur Mario Mètonou s’ouvre ce mardi 28 avril 2020 à la Cour d’appel de Cotonou.
Longtemps attendu, le procès en appel du journaliste béninois Ignace Sossou s’ouvre ce mardi 28 avril 2020 à Cotonou. Condamné le 24 décembre 2019 à 18 mois de prison ferme et une amende de 200 000 FCFA dans une affaire qui l’oppose au procureur du Tribunal de première instance de Cotonou, Mario Mètonou, Ignace Sossou attend de connaître son sort. 
Le journaliste en service à Benin Web Tv est accusé d’avoir relayé sur les réseaux sociaux des propos tronqués du procureur Mètonou. Le magistrat lui reproche d’avoir « sorti ses propos de leur contexte ». Des propos qu’il a tenu en décembre 2019, lors d’un forum de CFI, l’Agence française de développement Média, sur la vérification des fausses nouvelles à Cotonou, en prélude au projet « Vérifox ».
Après quelques jours de garde à vue, le journaliste a été jugé et condamné pour « harcèlement par le biais de moyens de communication électronique ». Sa condamnation a suscité une indignation collective notamment dans le rang des professionnels des médias et des organisations de défense des droits de l’homme dont Amnesty International. L’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), l’Association des bloggeurs du Bénin (ABB) et Reporters sans frontière (RSF) n’ont de cesse appelé à sa libération.
Les organisations de défense de la liberté de presse à l’international et les associations de journalistes au Bénin y voient un « dangereux précédent» pour la liberté de presse. Ses avocats qui estiment que sa détention est « arbitraire » ont d’ailleurs porté l’affaire devant le Groupe de travail des Nations Unies, basé à Genève.
« Aucun journaliste ne doit être emprisonné pour avoir fait son travail. Le journalisme n’est pas un crime », dénonçait Amnesty International Bénin fin mars 2020 qui, demande la libération « immédiate et sans condition » de Ignace Sossou.
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