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Audience correctionnelle de la Criet: Six dossiers vidés et des personnes condamnées

Publié le mercredi 29 avril 2020  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet)
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Nabil Abdoulaye est le président du Conseil d’administration de la Société des aéroports du Bénin (Sab). Il explique, à travers cet entretien, le bien-fondé des chantiers ouverts dans le cadre de la mise aux normes de l’aéroport international de Cotonou, en attendant le lancement des travaux de celui de Glo-Djigbé.

La Nation : La Société des aéroports du Bénin a lancé, la semaine dernière, les travaux « de mise en conformité et de resurfaçage » de la piste de l’aéroport de Cotonou. La piste ne répondait-elle pas aux standards ?

Nabil Abdoulaye : En fait, la piste de Cotonou avait un problème de conformité réglementaire. Ce sont des éléments qui obéraient la compétitivité de l’aéroport de Cotonou puisque certaines compagnies ne pouvaient pas atterrir ici. Les travaux de réhabilitation qui seront réalisés au bout de trois mois, permettront d’augmenter la capacité d’accueil de notre plateforme, d’élever le degré de conformité de l’aéroport par rapport aux standards internationaux.
Le gouvernement s’est inscrit dans un processus de modernisation et de développement de l’aviation civile. Nous avons le projet de l’aéroport de Glo-Djigbé qui va bientôt commencer. Mais en attendant ce projet qui est également un projet phare de son programme d’action, le gouvernement n’a pas voulu laisser l’aviation civile du Bénin dans l’état qu’il était. L’aéroport du Bénin constitue la vitrine, la première porte d’entrée dans notre pays. C’est pour cela qu’il y a un programme global de réfection, de réaménagement et d’extension de tout l’aéroport. En prélude à Glo-Djigbé, le gouvernement est en train de faire un aéroport moderne qui fera la fierté de tous les Béninois.


En quoi consiste la rénovation de la piste de l’aéroport ?

La réfection de la piste de l’aéroport de Cotonou, c’est un projet ambitieux, l’un des plus grands projets de la Société des aéroports du Bénin (Sab) depuis sa création. C’est un projet d’environ 11 milliards F Cfa et qui consiste à reprendre intégralement toute la piste de l’aéroport. La reprise n’est pas superficielle. Elle va jusqu’à la structure. En plus du revêtement des couches et du nivellement, les travaux toucheront le balisage, les pentes, les accotements, la signalisation, les ouvrages hydrauliques. A la fin des travaux, nous aurons une piste entièrement rénovée et surtout une piste mise aux normes.

Quels sont les autres chantiers dont vous parliez tantôt, sur la plateforme ?

Aujourd’hui, c’est la piste mais déjà sur le terminal, il y a plein de travaux en cours, notamment au niveau du circuit Arrivée et du circuit Départ ainsi qu’au niveau des aires de parking. Tous les accès vont être repris, le parking sera agrandi pour augmenter la capacité d’accueil de l’aéroport. A certains moments, quand il y a de grands vols, on observe des congestions. Bientôt, tout cela sera du passé. Au bout de la période contractuelle des travaux, on aura un aéroport entièrement rénové et qui est conforme aux standards internationaux. Vous ne reconnaîtrez plus l’aéroport de Cotonou, pour ceux qui l’ont vu avant les travaux.


A quand le démarrage effectif des travaux de construction de l’aéroport de Glo-Djigbé ?

L’aéroport de Glo-Djigbé a démarré. Un chantier, c’est plusieurs étapes, depuis la conception jusqu’à l’érection des infrastructures, en passant par la formulation, la recherche du financement. Depuis plusieurs mois, les équipes travaillent sur le projet. Nous sommes en pleine phase d’expropriation ; le domaine est en train d’être libéré et sécurisé. Nous avons un bureau qui est en train de faire les études et la mobilisation du financement suit également son cours.
Le projet est en très bonne voie. C’était inimaginable qu’on pouvait exproprier les gens. Aujourd’hui, c’est chose faite. Une fois les études en cours seront finies et le financement bouclé, le lancement des travaux aura lieu. Et c’est pour bientôt.



Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau
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