Elle est devenue le symbole de la répression post-électorale des législatives 2019 au Bénin. Il y a un an, le 2 mai, Prudence Amoussou, une Béninoise de 37 ans, mère de 7 enfants dont un bébé de 5 mois, décédait des suites d’une balle tirée dans son dos la veille par les forces de l’ordre qui réprimaient des manifestants dans le quartier de Cadjehoun, à côté de la résidence de l’ex-président Boni Yayi.
Depuis un an, le corps de Prudence est conservé à la morgue du CHU de Cotonou. Alors que les autorités estiment qu’elle est morte d'une « maladie », sa famille demande l’ouverture d’une enquête judiciaire indépendante et impartiale, incluant une autopsie déterminant les causes réelles du décès.
C'est ce qu'explique Achille Amoussou, le grand frère de Prudence Amoussou : « On nous a délivré pour le moment un certificat de décès qui dit que Prudence est morte suite à une maladie. Ma famille n’est pas d’accord avec cela. C’est ça le problème. On ne peut pas l’enterrer.... suite de l'article sur RTI