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Message du ministre de la Communication et de la Poste à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, édition 2020: «Les dérives ruinent nos efforts de construction d’un Etat de droit»

Publié le lundi 4 mai 2020  |  La Nation
Alain
© aCotonou.com par DR
Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste, répondant aux questions des étudiants
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Aujourd’hui 3 mai 2020, le monde entier célèbre la 27e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
A l’occasion de cette importante journée initiée par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) pour célébrer la liberté de la presse et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession ou qui ont été victimes de différentes violences, je me fais,une fois encore, l’heureux devoir de saluer avec beaucoup d’admiration les professionnels des médias de mon pays, en signe de reconnaissance de la qualité de leur contribution à la construction d’un Etat de droit au Bénin.

Reporters sans frontières a fait connaître son classement au titre de l’année 2020 et a positionné notre pays au 113e rang.Ce rang doit être perçu comme un appel lancé à notre pays à ne pas relâcher et à redoubler d’ardeur pour la liberté de la presse qui est une quête permanente.Le gouvernement en prend acte. Je voudrais, cependant, me féliciter que mon pays n’a pas été épinglé comme un pays dans lequel les journalistes sont tués ou assassinés. Je suis aussi conscient que beaucoup d’efforts restent à faire et que nous devons redoubler d’ardeur. Il ne peut en être autrement. Car, le gouvernement et le chef de l’Etat, son excellence Patrice Talon, ont fait le pari de renforcer la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. A cet effet, dans le Pag, ils se sont engagés, dans le domaine des médias, grand indicateur de la démocratie, à « assurer la liberté de la presse et l’accès équitable de tous aux organes de presse ».
Cette ambition est parfaitement en harmonie avec le thème retenu par l’Unesco cette année, à savoir « Journalisme sans crainte ni complaisance ». Ce thème postule, avec force, l’indépendance des journalistes. L’Unesco y adresse le contexte actuel d’exercice du métier de journaliste. En effet, il est aujourd’hui manifeste que des professionnels des médias sont interpellés, auditionnés, jugés et condamnés.
Ces situations regrettables sont également occasionnées et provoquées par une certaine pratique du métier, faite de délits et d’infractions observés régulièrement dans les différentes productions de presse et surtout dans les nouveaux médias (réseaux sociaux, presse en ligne).
A la faveur de cette journée, je voudrais saisir l’occasion pour inviter tous les acteurs à jouer leur partition respective pour une liberté de la presse sans polémique au Bénin. Je veux en appeler particulièrement à la responsabilité des journalistes, des associations faîtières pour un exercice responsable et professionnel du métier. Je veux saluer ces nombreux journalistes qui n’ont jamais subi la moindre menace et maltraitance. Tout simplement parce qu’ils font leur travail avec beaucoup de responsabilité, de talents et de compétence. En tout cas, il n’a jamais été relevé dans leurs productions une tendance à la diffamation, à l’intoxication, à la désinformation et au dénigrement. Autant de dérives qui ruinent ces nombreuses années d’efforts de construction et de renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.
Le journalisme est une profession noble. Il ne mérite pas le visage qu’il a aujourd’hui. C’est pourquoi je voudrais vivement souhaiter que les associations faîtières travaillent aux côtés des pouvoirs publics pour relever le défi de l’assainissement et de la professionnalisation qui s’impose aujourd’hui au niveau de la corporation.
Je le souhaite vivement en ce moment où nous entrons dans une période délicate et sensible, à savoir les élections communales du 17 mai prochain. C’est un gros virage que nous devons savoir négocier afin que tout se passe sans heurts. A cet effet, je voudrais saluer les initiatives prises ici et là pour sensibiliser les populations et les informer sur les tenants et les aboutissants du rendez-vous. Je salue particulièrement la Haac et les Ptf pour les actions en cours et les moyens mis à contribution.
Quant au gouvernement et son chef, le Président Patrice Talon, ils poursuivent les efforts déjà en cours pour le renforcement des conditions d’exercice du métier de journaliste.


Vive la presse béninoise

Vive le Bénin

Alain Sourou Orounla





Par La Redaction,
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