Opérateur économique vivant entre Paris et Cotonou, Emmanuel Ayadji est natif de la ville de Bohicon. Il a, pendant de nombreuses années, dans sa ville natale, côtoyé celui qui en aura été maire pendant deux décennies, Luc Atrokpo. Alors que ce dernier est candidat sur la liste de l’Union progressiste (UP) dans le 13e arrondissement de la capitale, Cotonou, il livre sur l’homme un témoignage exceptionnel : son parcours, son intégrité, ses réussites, sa détermination, ses réalisations mais aussi sa vision… Le Président directeur général de ELIOR GROUPE SARL aborde avec une ferme conviction tous les aspects de cette candidature. Certain que Luc Atrokpo ne peut que gagner le 17 mai, il donne rendez-vous à qui veut bien pour fêter la victoire qui marquera le nouveau départ pour Cotonou. Dans cette même interview, Emmanuel Ayadji fait une promesse formelle : « Luc Atrokpo règlera définitivement la problématique de l’inondation qui sème la désolation chaque année dans Cotonou ». Lire plutôt…
Luc Atrokpo fût, pendant près de deux décennies, maire de Bohicon. Il est candidat à Cotonou, est-ce que ce parachutage n’est pas dérangeant ?
Non. Il n’y a pas de parachutage. Monsieur Atrokpo, au demeurant excellent et émérite édile de Bohicon, n’est pas candidat à Niamey ou à Dakar mais à Cotonou. En quoi cela est-il dérangeant ? Il est Béninois et chaque Béninois peut être candidat partout au Bénin, pourvu d’en justifier les contraintes administratives dont la résidence. Le maire Atrokpo remplit les conditions, alors, il peut, comme tout Béninois, être candidat partout où bon lui semble. Cette polémique initialement entretenue par ses détracteurs n’en vaut pas la peine.
Alors, pourquoi ne peut-il pas candidater à Bohicon ?
Je ne suis pas dans le secret des dieux. Une telle décision ne se prend pas seul, elle est de concert, sans doute avec les dirigeants du parti auquel il appartient. Cotonou est la capitale de notre pays et donc une ville importante, n’y est pas candidat qui veut. Il a fallu qu’on l’y pousse, compte tenu des nouveaux défis de la capitale béninoise. C’est pourquoi je trouve qu’il y a lieu de saluer le sens de sacrifice et de discipline de l’homme. Accepter de prendre la charge de la ville de Cotonou dont nous connassons tous les grands défis, une ville où tout est à reconstruire, est un véritable challenge. Moi j’encourage M. Atrokpo pour son sens de militantisme et patriotisme.
Mais il peut avoir d’autres compétences à Cotonou…
Le Bénin regorge de compétences partout, sur le territoire. Mais pour quelqu’un qui, aussi brillamment, a réussi à la tête d’une ville aussi complexe que Bohicon, il est certain qu’il peut s’en sortir facilement à Cotonou. Depuis le départ de l’ancien maire, il n’y a pas eu de remplaçant, la ville de Cotonou s’est contentée d’un maire intérimaire, ce qui n’est pas fort confortable pour une capitale. Il faut, dans la succession, trouver quelqu’un dont on ne peut pas douter de la compétence et ce profil correspond confortablement à celui de Luc Atrokpo qui a changé la ville de Bohicon. Il n’y a plus de doute que si on lui donne les moyens, il fera au moins autant à Cotonou, sinon mieux. Je crois que c’est ce qui a motivé un tel choix, à un moment où notre pays est plus que jamais engagé dans une nouvelle ère de développement dans tous les secteurs depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon. Dans tous les cas, vous conviendrez avec moi que Luc Atropko est l’un des acteurs les plus brillants du développement local au plan international. Son carnet d’adresses, son parcours, ses œuvres en disent long…
Que peut-on, selon-vous, retenir de son bilan à la tête de Bohicon ?
Beaucoup de choses. Trop de choses ! J’ai vécu à Bohicon depuis mon adolescence. Et j’estime être bien placé pour apprécier la dynamique de développement dans laquelle se trouve actuellement la commune.
D’abord, il a compris un enjeu, celui de l’éducation et en a fait une priorité. Aucun maire au Bénin n’a investi autant dans l’éducation que Luc Atropkpo. La construction de salles de classes, des soutiens scolaires à des élèves vulnérables et précaires, soutiens aux enseignants contractuels, des répétitions pour ceux qui sont candidats aux divers examens. Figurez-vous, il puise même bien souvent dans ses ressources propres pour faire face aux défis d’éducation de sa commune.
Ensuite, la construction de centres de santé, dans tous les arrondissements de la ville. Il a fait de la santé une priorité aussi. Cela ne s’était pas vu avant lui. Atrokpo a aussi apporté de l’aide aux femmes, car en Afrique, investir dans une femme, c’est sauver toute une famille. Ce sont nos mères qui tiennent les foyers. Luc Atropko a soutenu les femmes du marché par des dons, des microcrédits et divers accompagnements. En matière d’infrastructures, il a lancé le pavage en cours des principaux axes routiers de la ville mais entre temps, il a procédé à l’assainissement de la ville à travers divers projets notamment la gestion des eaux de ruissellement. La gare routière de Bohicon et le parc de Bus, une source de revenues importante pour la ville ont été réaménagés. C’est aussi l’une des rares villes où en quelques années, chaque arrondissement a eu un siège. C’est un exploit inédit.
Que dites-vous de sa gestion de la coopération décentralisée ?
Luc Atrokpo a, dans ce domaine, ouvert Bohicon sur le monde avec des jumelages avec de nombreuses communes d’Europe notamment de France. Cela n’a pas que permis d’ouvrir culturellement la vile sur le monde mais permis aussi d’avoir des soutiens sur de petits projets sociaux comme les adductions d’eau par exemple.
Mais ses détracteurs dénoncent une gestion hasardeuse ?
Oh non, mettez ces agissements sous le coup des intrigues politiques. Vous avez dû constater qu’ils n’en ont jamais apporté des preuves, sauf les arguments politiciens et parfois farfelus. C’est curieux au Bénin, dès que quelqu’un se bat, pour sortir la tête de l’eau, les calomnies et attaques fusent de partout. Il y a les jaloux, il y a ceux qui veulent faire la même chose mais ne peuvent pas et il y a surtout, très nombreux, ceux qui ne veulent rien faire. La preuve, Bohicon a été distinguée comme meilleure commue du Bénin en gouvernance locale.
C’est donc une chance pour Cotonou de l’avoir ?
Sans aucun doute, oui. Il a acquis, en deux décennies comme vous le disiez plus haut, beaucoup d’expériences. Vous savez, avec Patrice Talon, c’et l’expérience qui compte. Avoir dirigé Bohicon lui donne les armes pour faire face aux défis qui attendent Cotonou. Et vous le verrez dès les premières années, il va remédier définitivement au principal fléau de cette ville, l’inondation. Depuis des décennies, aucun maire n’a pu trouver la bonne et juste solution.
Pour finir, vous n’avez pas peur qu’il ne gagne pas ?
Non, il n’y a aucun doute, je vous invite à fêter sa victoire avec moi le 17 mai au soir. Il n’y a aucun doute à cela. Il est l’homme de la situation.