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Renforcement de capacités des acteurs des médias en période électorale: L’adresse du ministre Orounla aux journalistes

Publié le mercredi 6 mai 2020  |  La Nation
Alain
© aCotonou.com par DR
Alain Orounla, ministre de la communication et de la poste, répondant aux questions des étudiants
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Le ministère de la Communication et de la Poste, à travers sa direction de la communication et des médias, a initié à l’intention des acteurs des médias, hier mardi 5 mai, au Centre de documentation et de l’information judiciaire de la Cour d’appel,une formation sur la gestion de l’information en période électorale. Une occasion pour le ministre Alain Sourou Orounla d’insister sur le respect des textes qui régissent la profession de journaliste au Bénin.

Les acteurs des médias ont bénéficié d’un renforcement de capacités. Cette formation initiée par la direction de la communication et des médias du ministère de la Communication et de la Poste (Mcp), pour faciliter un bon traitement de l’information en période électorale par les acteurs des médias, a été l’occasion pour le ministre Alain Sourou Orounla de rappeler les exigences légales aux participants.
Selon lui, toutes les occasions sont bonnes pour s’adresser aux acteurs des médias. Ces derniers, d’après le ministre de la Communication et de la Poste, doivent considérer qu’ils disposent des outils nécessaires pour accomplir leur mission. « Je ne rate aucune occasion dès lors qu’il s’agit de renforcement de capacité pour échanger avec les acteurs des médias, pour nous rappeler que si nous voulons retrouver nos lettres de noblesse, si nous voulons renouer avec les meilleurs classements, nous devons nous-mêmes nous montrer à la hauteur des tâches qui sont attendues de nous », a indiqué Alain Orounla. Cela passe, précise le ministre, par la révision des fondamentaux du métier à savoir la déontologie, le Code de l’information et de la communication, le Code du numérique des textes qui n’empêchent pas de faire le travail mais l’encadrent.
Le ministre a rappelé que cette formation est une occasion pour examiner dans les détails ces différentes dispositions qui, si elles sont connues, ne créeraient pas autant de polémiques ou autant de craintes dans la corporation. « Chaque fois que nous devons nous familiariser avec les textes, le ministre de la Communication est toujours heureux d’échanger avec ses administrés, ses pairs… », informe Alain Orounla. Le choix des mots conditionne tout écrit, d’après lui. « Tout est dans le choix des mots, c’est ça le journalisme.Je ne voudrais pas que nous soyons des mercenaires de la plume mais que nous soyons des accoucheurs de l’information et cela passe par l’observation des textes », a-t-il insisté. Alain Orounla a martelé qu’un autre comportement est attendu des acteurs des médias en période électorale. Le souci du ministère, a-t-il dit, est de tout faire pour que la presse se retrouve au hit-parade des institutions de la République. « Si les acteurs politiques s’égarent, si les institutions errent, la presse ne doit pas errer. Elle doit prendre sa place d’arbitre pour remettre les pendules à l’heure. Mais si les acteurs de la presse se conduisent avec trop de libertinage, la presse ne pourra plus jouer ce rôle de censeur qui lui a valu d’être qualifiée de quatrième pouvoir », prévient le ministre de la Communication et de la Poste.


Classement Rsf

Intervenant sur le classement du Bénin par Reporters sans frontières, le ministre n’a pas lésiné sur les mots. « Le classement défavorable que nous observons dont malheureusement certains parmi nous se réjouissent n’est pas glorieux. C’est une responsabilité partagée », note-t-il. Cette chute ne saurait être attribuée aux acteurs politiques, selon le ministre.
« Si le Bénin décline, ce n’est pas forcément le fait des pouvoirs publics, ni des vrais journalistes. Mais c’est le fait d’activistes. Vous connaissez mon franc-parler… »,
fait-il observer. Il a insisté sur la neutralité du journaliste qui lui impose une obligation de compte rendu fidèle. « Lorsque le journaliste est animé par un sentiment politique ou partisan, il n’est plus journaliste, d’où les dérapages », se désole Alain Orounla.





Par Alexis Meton
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