Pandémie du Covid-19 au Bénin : Les assurances du ministre Hounkpatin aux donneurs de sang

Publié le mercredi 13 mai 2020 | Fraternité

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Benjamin Houpkatin, ministre de la santé

Arnaud DOUMANHOUN

Sauver des vies. La pandémie du Covid-19 ne doit pas être un frein à la générosité des donneurs de sang. C’est le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin qui en appelle à leur sens élevé de responsabilité. « Je vais lancer un appel à tous les donneurs de sang qui aujourd’hui, ont peur de la Covid-19 et ne donnent plus de leur sang. Il faudrait qu’ils aillent au niveau des sites de don de sang pour continuer à donner de ce liquide précieux », a déclaré hier Benjamin Hounkpatin au détour de l’installation officielle du centre de dépistage de l’aéroport de Cotonou.
A en croire le ministre de la santé, les donneurs subiront un dépistage gratuit avant de procéder à leur don. Ils n’ont rien craindre de leur geste qui, pour le moins qu’on puisse dire est inestimable. « Donc, c’est vraiment un appel pour que nous puissions sauver les vies des innocentes personnes, des enfants qui pourraient être anémiées au cours de cette saison pluvieuse qui est en train de commencer ». En effet, dans le cadre de la prévention contre les affections courantes en saison pluvieuse notamment le paludisme, le gouvernement a déjà procédé à une distribution gratuite de moustiquaires imprégnées. « Le Bénin est le seul pays à avoir organisé la distribution effective des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, en déployant plus d’énergie, en déployant plus de ressources et en faisant du porte à porte pour nous assurer de ne pas transmettre la Covid-19 pendant cette campagne », a expliqué Benjamin Hounkpatin.
Ainsi, la logique est simple. Prendre davantage de précautions pour éviter d’aggraver la situation épidémiologique déjà assez complexe du fait de la pandémie du Covid-19. L’appel aux donneurs de sang s’inscrit à juste titre dans cette dynamique. Donner son sang, c’est sauver des vies. « Il n’y a ni vertu, ni vrai courage, ni gloire solide, sans humanité », disait Fénelon. Le Coronavirus ne doit pas l’emporter sur notre humanité.

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