Elles sont saluées de tous comme une réussite au double niveau de l’organisation et de la mobilisation des acteurs en dépit de la psychose du coronavirus. Les élections communales du dimanche 17 mai, n’ont enregistré aucun incident majeur. Pour parvenir à ce résultat, il a fallu, entre autres recettes, le professionnalisme de la Police républicaine pour faire respecter les règles dans le Couffo.
De la campagne électorale au scrutin du dimanche 17 mai, en passant par le déploiement du matériel électoral et sanitaire, la Police républicaine n’a pas baissé la garde dans le Couffo.
En alerte permanente,les différentes unités agissant sous la houlette du commissaire divisionnaire de Police, Constant Cachémé, directeur départemental de la Police républicaine, ont joué leur partition tant en matière de sécurité des biens et des personnes que dans le cadre du respect des gestes barrières contre la propagation du Covid-19. D’abord au niveau des mairies comme dans les arrondissements où la répartition du matériel électoral et sanitaire a été effectuée, les fonctionnaires de Police affichaient une présence dissuasive. Ils ont également veillé de jour comme de nuit sur le matériel. Ceci, sans manquer à leur mission quotidienne de patrouille.
Aucune perte n’a été déplorée par le personnel électoral de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Constant Cachémé, directeur départemental de la Police républicaine, et ses unités ont ensuite mis un point d’honneur à faire respecter les règles encadrant les regroupements d’individus au titre des mesures contre la propagation du coronavirus. Intransigeants sur les principes établis, ils n’ont pas hésité à empêcher, de main ferme, des tentatives d’organisation de meetings et de caravanes. Pour les communales, il a été retenu une campagne exclusivement médiatique et quelques activités de sensibilisation ne devant pas mobiliser plus de dix personnes. Aussi, le recours aux équipements de sonorisation et aux crieurs publics a été autorisé en lieu et place des anciennes pratiques de meetings géants.Il est important de rappeler que la Police républicaine a été également présente, dimanche 17 mai, au niveau des centres de vote du département. Les opérations de dépouillement, le transport des procès-verbaux et le reste du matériel ainsi que la phase de compilation des résultats de vote au niveau des diverses coordinations de la Cena se sont également déroulés en présence des fonctionnaires de la Police républicaine.
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Caravane dispersée à Klouékanmè
Au bilan du volet sécuritaire des communales dans le Couffo, aucun incident majeur n’a été relevé. Le processus électoral est allé à son terme dans tous les arrondissements. Non seulement pour avoir contribué à cela, l’on peut tresser des couronnes de lauriers à la direction départementale de la Police républicaine mais également pour avoir empêché l’exposition des militants aux risques de contamination au coronavirus. Et ce n’est pas sans peine, notamment au dernier jour de la campagne électorale où les anciennes pratiques de meetings et de caravane ont voulu revenir en scène.D’Aplahoué à Djakotomey en passant par Klouékanmè, Lalo, Toviklin et Dogbo, les tentatives de transgression des règles convenues contre le Covid-19 ont été fortes.
Mais en face, la Police républicaine s’est montrée, professionnelle toutes les fois qu’elle est intervenue. Au moins deux cas en donnent la preuve. Le premier s’est produit à Klouékanmè.Il est relatif à une situation d’entêtement qui aurait pu dégénérer, vendredi 15 mai dernier, entre acteurs politiques et fonctionnaires de police. Il est le fait de certains candidats et leurs soutiens qui ont tenu à boucler leur campagne par une caravane géante au mépris des principes convenus. Sourds aux rappels à l’ordre,les caravaniers ont progressé jusqu’au niveau du marché des produits agricoles qui s’animait. Et ce n’est qu’à ce niveau que la Police républicaine a pu finalement s’imposer et disperser la caravane.
Le second cas a été la soirée du scrutin agitée à Azovè où une foule de manifestants avait pris d’assaut le siège de l’arrondissement, cadre de travail de la coordination d’arrondissement de la Cena. A cette étape encore, les collaborateurs du commissaire divisionnaire de Police, Constant Cachémé, ont montré leur professionnalisme.Pas de blessés, ni de pertes en vie humaine au bout de ce mouvement d’humeur qui a duré jusqu’au petit matin du lundi 18 mai. La situation n’a pu se décanter que grâce à l’intervention du préfet du département, Christophe Mègbédji.