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Gestion des déchets d’après campagne électorale: Qui paye la facture ?

Publié le mercredi 20 mai 2020  |  ABP
Arrivée
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Arrivée et vote de la présidente de Union Démocratique pour un Bénin Nouveau Mme Claudine Affiavi PRUDENTIO ce dimanche 17 mai 2020 à l`école primaire publique de Dèkoungbé (Cotonou) dans le cadre des élections communales et municipales.
Cotonou, le 17 mai 2020.Élections communales et municipales au Bénin
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La gestion des déchets d’après campagne tels que les restes d'affiches, de posters géants et autres objets de propagande reste un véritable casse-tête pour les mairies qui malheureusement n’ont toujours pas le réflexe de prévoir un budget à cet effet.

Des édifices publics et pas des moindres ont été salis et abandonnés dans un état d'insalubrité à cause des affiches de partis politiques.

A Savalou, rien n'est prévu pour y faire face. Les partis politiques salissent, partent et la mairie débarrasse. Le chef du service technique, Francis Akpovi annonce que "ces déchets ne seront débarrassés que progressivement à l'occasion des journées mensuelles pour un environnement sain (jmes) organisées par la mairie ou alors à l'occasion des journées de salubrité instaurées par le préfet dans chacune des communes". Aucun budget n'est prévu pour cela, aucun débat préalable n'a jamais été mené avec les responsables de partis politiques sur une éventuelle contribution de leur part après la campagne, pour la gestion des déchets qu'ils produisent, clarifie M. Akpovi avant de proposer que "des réflexions se mènent pour une contribution des institutions à charge de la gestion des élections au budget communal à cette fin".

Même son de cloche à Bohicon. Souberou Saloufou, chef du service technique n'a pas de budget pour la gestion des déchets électoraux. Son service, à qui cette charge revient, s'appuie sur les structures de collecte de déchets, partenaires de la mairie, pour débarrasser ce qu'elles peuvent. Les riverains des lieux publics victimes de cet incivisme sont aussi mis à contribution pour un nettoyage progressif, a confié M. Saloufou.

A Abomey, le phénomène est reconnu comme préoccupant mais prévoir un budget spécifique pour le gérer n'a pas encore fait l'objet d'un débat, reconnaît le chef du service technique, Bernardin Daga.

Tout en admettant que cette salubrité pourrait faire l'objet de prévision budgétaire, les années d'élection, M. Daga propose que les maires à travers l'Ancb, portent la question.
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