Le procureur de la République près le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi et son substitut sont depuis quelques heures entre les mains de la police républicaine. Il leur est reproché d’avoir laissé en liberté un individu soupçonné de terrorisme.
Le substitut du procureur de la République près le tribunal de deuxième instance de deuxième classe de Kandi a été arrêté. Auditionné, il fut gardé dans les liens de la police républicaine pour soupçon de corruption et de participation à une entreprise terroriste. Il a été présenté le vendredi 22 Mai 2020 au procureur spécial de la cour de répression des infractions économique et du terrorisme (CRIET), Gilbert Togbonon. Pour creuser davantage le dossier, le procureur de la république près le tribunal de deuxième instance de deuxième classe de Kandi fut à son tour interpellé.
Selon des sources proches du dossier, le substitut du procureur a remis en liberté un supposé terroriste arrêté par les éléments de la police républicaine. Ne comprenant pas la réaction du procureur, les éléments des forces de l’ordre ont touché leur hiérarchie qui a pris très au sérieux ce dossier. Interpellé sur la question, le substitut a affirmé qu’il n’avait pas d’éléments probants pour déposer le présumé terrorisme. Une thèse rejetée par les flics qui affirment détenir d’éléments accablants contre le mis en cause.
Pour faire la lumière autour de ce dossier qui semble scabreux, le procureur spécial de la Criet a autorisé l’interpellation de toutes les personnes impliquées dans le dossier. Ainsi, en dehors du procureur du tribunal de Kandi et son substitut, le directeur départemental de la police républicaine de l’Alibori et le directeur des services et liaison sont attendus le lundi prochain à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour se justifier.
Sommes-nous face à une erreur professionnelle ou face à un dossier de corruption dans une affaire sensible ? En tout cas, la suite de la procédure nous édifiera.