Grève de 72 heures déclenchée par l’UNAMAB : « Le mouvement a été impitoyablement observé à cent pour cent » (Dixit Michel ADJAKA, Président de l’UNAMAB)
Publié le mercredi 4 decembre 2013 | Le Confrère de la Matinée
Les tribunaux et cours du Bénin ont été paralysés toute la journée d’hier. C’est la conséquence du mouvement de grève déclenché par l’Union Nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB) pour exiger du gouvernement la satisfaction de leurs revendications.
La grève de 72 heures déclenchée hier par l’UNAMAB a été suivie à 100% par les magistrats. C’est ce qu’on peut retenir des sources proches de l’UNAMAB.
Le président de l’Union Nationale des Magistrats du Bénin, Michel ADJAKA, profite pour remercier toutes les personnes qui ne cessent d’apporter leur soutien à la corporation des magistrats dans le combat qu’elle mène contre les velléités liberticides et déstabilisatrices du gouvernement à l’encontre du pouvoir judiciaire. Il invite par ailleurs les magistrats à la vigilance pour le reste du chemin à parcourir pour avoir la victoire finale.
Pour rappel, les magistrats ont déclenché ce mouvement pour réclamer : la cessation de la filature du juge Angelo Houssou (désormais aux Etats Unis), la mise en place d’un dispositif pour assurer la sécurité de tous les magistrats et la correction sans délai de toutes les nominations irrégulièrement prononcées en 2011 et en 2013.
Il faut noter que ce mouvement de grève a été déclenché au terme d’une période de 6 mois au cours de laquelle le gouvernement se devait de mener des démarches probantes pour satisfaire les revendications des magistrats. Mais même si ce dernier a montré quelques signes de bonne volonté, il n’a pu effectivement mener lesdites démarches dans le sens de la correction des nominations irrégulièrement prononcées, principale revendication des magistrats.
Aujourd’hui et demain risquent de subir le même sort qu’hier au niveau des tribunaux et cours du Bénin. Le mouvement de grève déclenchée étant de 72 heures.