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Economie : Jacques Boco et Olivier Allotchémè restituent leurs enquêtes

Publié le mardi 26 mai 2020  |  Fraternité
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‘’Collecte de l’épargne publique au Bénin : l’arnaque défie la loi ‘’ et ‘’Tarif extérieur commun (Tec) : la fraude comme voie de contournement’’. Ce sont deux enquêtes journalistiques publiées respectivement par Jacques Boco de Matin Libre et Olivier Allochémè de Evènement Précis qui ont été restituées vendredi dernier à la Maison des Médias à Cotonou. Elles ont été réalisées dans le cadre de la deuxième phase du projet « Pour des médias plus professionnels au Bénin » mis en œuvre par la Maison des médias avec le financement de Open society initiative for west Africa (Osiwa).
Selon Jacques Boco, en dépit du retentissant procès Icc-Services (entre novembre 2018 et février 2019), une affaire de placement d’argent qui s’est révélée une arnaque portant sur 155,6 milliards de FCFA collectés auprès de plus de 150.000 victimes, et en dépit de la réglementation et du dispositif institutionnel mis en place dans le secteur de la micro finance, des tontiniers et structures illégales de collecte d’épargne opèrent toujours, faisant de nombreuses nouvelles victimes. Il est revenu sur plusieurs cas d’arnaque, notamment dans la partie septentrionale du Bénin pour enfin déduire que le mal persiste. « L’arnaque se poursuit dans la collecte de l’épargne publique notamment la tontine et ce, malgré les recommandations du Fonds monétaire international (Fmi) », a déploré Jacques Boco.
Quant à Olivier Allotchémè, auteur de l’enquête ‘’Tarif extérieur commun (Tec) : la fraude comme voie de contournement’’, il a révélé que les importateurs qui font commerce avec le Togo par exemple ont trouvé de nombreux moyens pour contourner le cordon douanier et qu’il y a donc un détournement du trafic dû aux tarifs avantageux pratiqués par le port de Lomé. « On assiste à des méthodes de contournement au cordon douanier à la frontière d’Hillacondji. Plutôt que d’avoir à payer la douane, beaucoup de commerçants préfèrent passer leurs marchandises par contrebande », a déclaré Olivier Allotchémè. Les deux journalistes ont aussi fait part des difficultés rencontrées lors de la réalisation de leurs enquêtes.

La rédaction
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