Le monde entier sait aujourd’hui que le Bénin dispose d’une justice impartiale et crédible. Ce n’est plus à démontrer. La France, un des pays reconnu comme respectant le droit dont use le pouvoir judiciaire, est indépendante et a confirmé ce qu’a dit le Juge du 6ème cabinet du Tribunal de première instance de Cotonou. En tout cas, les partenaires sauront désormais que les magistrats béninois ne sont pas les plus corrompus, comme on tente de le faire accroire au sommet de l’Etat.
Voilà un dossier qui oppose un Chef d’Etat à un simple citoyen, mais dont la gestion a été conduite d’une manière professionnelle, un professionnalisme finalement confirmé par le verdict d’hier. A tous ses niveaux, la justice béninoise est donc compétente et impartiale. Qui pouvait imaginer qu’un Talon gagnerait devant un Yayi qui ne supporte pas d’être confondu ? Avec la décision de la Cour d’Appel de Paris, on ne peut plus douter que le juge Houssou avait lui aussi raison, et que ses aînés de la Cour d’Appel de Cotonou savent dire le droit.
C’est un élément nouveau qui va certainement jouer en faveur du dossier Angelo Houssou aux Usa. Le Juge du 6ème a donc raison de s’enfuir. Il ne pouvait vraiment pas rester à Cotonou au moment de cette décision. Sa décision confirmée, il doit désormais être fier d’avoir rendu une décision historique. Du bas jusqu’en haut de l’échelle, les acteurs judiciaires, tout corps confondu, devront se réjouir du travail qu’ils font. Si Paris disait autre chose que ce qui avait été dit au Bénin, on pourrait estimer que les magistrats sont vraiment corrompus ou alors qu’ils ne sont pas compétents.
Hélas donc ! Ce n’est plus un secret. La justice béninoise est au point. Et ce n’est pas la Cour Suprême de Ousmane Batoko qui dira le contraire. Le Bénin, à deux niveaux, a tranché. Plus de doute donc sur le crédit de ce que diront prochainement les magistrats de la Cour Suprême. Le droit est vraiment universel et Paris vient de le démontrer. Il revient à l’équipe du Président Batoko de nous dire si c’est faux.