Une façon de saluer les performances agricoles du Bénin. La banque mondiale accompagne le secteur agricole national avec une enveloppe de 160 millions de dollars soient 90 milliards de francs cfa.
L’objectif est de contribuer à l’accroissement de la productivité et l’accès aux marchés pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires notamment le cajou et l’ananas. Grâce à ce financement, des producteurs de matériel végétal seront utilisés pour le renouvellement de près de 10000 hectares de plantations d’ananas et 135 000 hectares de plantations de noix de cajou. Les produits agricoles frais ne sont pas du reste. Ils bénéficieront également d’appui.
Un financement qui se veut complet
La conservation des produits hautement périssables constitue souvent un casse-tête pour la chaîne exportatrice. Une partie du financement de l’institution de Bretton Woods servira à résoudre cette difficulté. Il est prévu en effet l’érection d’un terminal de fret pour l’entreposage frigorifique desdits produits et des infrastructures commerciales connexes au niveau du futur aéroport à Glo-Djigbé. « Ce financement aidera le Bénin à lever les goulots d’étranglements à
l’exportation et à rendre plus compétitifs les produits agroalimentaires béninois sur le marché international », fait remarquer Atou Seck, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin. Pour éviter que des aléas ne viennent perturber les résultats attendus du projet piloté par l’Association internationale de développement, 1 200 km de routes avec l’entretien de 4 200 km de pistes rurales seront réhabilités. L’amélioration de la connectivité des producteurs aux marchés locaux et régionaux contribuera entres autres à la réalisation du plan national d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle 2017-2021 du Bénin.