Assassinat de la petite Gracia Prunelle Le ministère public requiert la prison à perpétuité contre les deux accusés

Publié le mardi 16 juin 2020 | 24 heures au Bénin

© aCotonou.com par DR
Mario Mètonou,procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou

Le procès de l’assassinat de la petite Gracia Prunelle froidement abattue au quartier Sainte Rita de Cotonou pour des sacrifices humains s’est ouvert ce lundi 15 juin 2020. Comme annoncé lors d’une conférence de presse au moment des faits, le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Mètonou, représentant le ministère public lors de l’audience ouverte ce lundi, a requis la prison à perpétuité contre les deux accusés.

Les sieurs Martial Bignon Zoï dit Alpha Madjibou et Gratien Missigbèto pourraient passer le reste de leur vie en prison si la sentence en restait là. Après les dépositions des accusés, le procureur conformément aux dispositions des articles 452 et 458 du Code pénal a requis la prison à perpétuité contre les deux accusés. Ces deux accusés selon Mario Mètonou doivent être condamnés pour assassinat, pratique de charlatanisme et complicité ». Faits prévus et punis par les dispositions du Code pénal sus citées. Selon le ministère public, cette peine suffira pour combler la douleur des parents de la petite Gracia Prunelle.
Le 03 février dernier, la petite Gracia a été assassinée par le nommé Martial Bignon Zoï dit Alpha Madjibou. Celui-ci dans la quête d’organe humains pour fabriquer un savon de chance à son client, Gratien Missigbèto, jeune cybercriminel a ôté la vie à la petite Gracia et lui a amputé le cœur et la cervelle. Au cours de l’audience qui s’est déroulée en langue fon, il a affirmé avoir agi seul sans le concours de son coaccusé, Gratien Missigbèto âgé de 22 ans à qui il reconnait avoir fait un médicament contre la faiblesse sexuelle.
Les parents de la fille sont défendus par Me Nadine Dossou Sakponou. Les accusés quant à eux ont pour conseils Me Ruffin Tchiakpè et Me Fulbert Atindéhou.

F. A. A.

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