Le parlement sur le qui-vive. Le titre de député ne confère pas une immunité à la Covid-19. Le mal n’épargne aucune catégorie. La mort du député Alidou Démolé Moko ébranle désormais les certitudes. La pandémie sème la panique à l’hémicycle. Le départ prématuré de l’élu de la première circonscription électorale est un cas école. Les incrédules peuvent rouvrir les yeux et sans convaincre. Le coronavirus tue. Nul besoin d’en toucher un mot à l’oreille des parlementaires. La 8ème législature est tristement au-devant de l’actualité. Le président Louis Vlavonou et ses pairs ont pris la mesure des choses. Le dépistage systématique est obligatoire pour tout usager du palais des gouverneurs. Au siège de l’institution à Porto-Novo, plus rien n’échappera aux filtres. D’ores et déjà, tous les locaux ont été désinfectés dans la journée du mardi 16 juin 2020. Plusieurs députés sont passés au test. Les dispositifs de lavage des mains sont renforcés. Un point d’honneur est mis sur l’observance des autres prescriptions des autorités sanitaires au plus haut niveau notamment le port obligatoire du masque et le respect de la distanciation physique. Le respect des gestes barrières est le seul chemin vers le salut face à la pandémie liée au coronavirus. En attendant que les scientifiques ne parviennent à sortir la solution magique, ces gestes barrières constituent à ce jour la seule alternative.
Mais avant, le parlement traverse des heures difficiles. Les Béninois en général sont inquiets. Le regain des taux de contamination à la Covid-19 et surtout le nombre de décès qui est passé à 9 et plus de 532 cas en l’espace de quelques jours, en sont des raisons évidentes. Pourtant, il n’existe pas un remède miracle contre le mal en dehors des gestes barrières. Et forcément avec l’exemple du parlement qui n’a pas échappé aux ravages de la Covid-19, une fois encore les gestes barrières ne sont facultatifs mais inévitables. La pandémie de la décennie l’exige.