Le corps sans vie de l’agent de police Issifou Mama, exerçant à Djougou, a été retrouvé, samedi 20 juin dernier à l’aube au bord de la voie. Les circonstances de son décès seront élucidées, selon le procureur de la République et le préfet.
Pendant que son téléphone sonnait en vain, il avait été déjà assassiné, son corps jeté et retrouvé au bord de la voie sortant de la ville et menant vers le Togo.
“Ils ont assassiné un policier qui vit ici à Founga mais qui travaille à Barei”, a révélé, tout triste le chef village de Founga, Amadou Boukari, appelé en tant qu’autorité locale pour le constat d’usage. Il aurait été alerté par un cultivateur qui, allant au champ, a fait la macabre découverte.
Selon le chef de village, il est difficile de connaître le mobile de ce crime dans la mesure où le défunt est sociable et très jovial envers son entourage à Founga.
Cependant, le chef de la police judiciaire de la localité, en la personne du procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou, Lucien Abalo, sollicite le concours de toute personne pouvant livrer des informations relatives à ce crime, en vue d’y faire la lumière. Il promet et garantit l’anonymat et la protection à tout informateur. ” L’agent de la Police républicaine a été assassiné avant d’être traîné là où son corps a été découvert, aucun de ses biens n’a été dérobé “, a déclaré le procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou.
Attristé par ce crime, le préfet Souleymane Biao Aïnin regrette la mésaventure d’Issifou Mama: « Je récrimine ce qui est arrivé, Djougou est devenue la plaque tournante de la vente de stupéfiants ». Le préfet appelle les populations à coproduire la sécurité, vu le faible effectif des agents de sécurité.
Les diverses autorités intervenues compatissent à la douleur de la famille éplorée en attendant que les enquêtes aboutissent.