Le président béninois Thomas Boni Yayi vient de perdre toute crédibilité au plan internationale. Son acharnement honteux et son obstination aveugle à détruire son ancien ami Patrice Talon l’ont lentement et surement poussé dans l’abime du ridicule et de la déchéance.
Un Chef d’Etat honni par deux fois, par la justice de son pays et désavoué dans le même temps pas les justices de deux grandes démocraties. Pourtant, dans l’illusion de Boni Yayi et de ses sbires, il y a une hypothétique vérité qui finira par s’éclater au grand jour. Une aliénation presque quand on juxtapose les différents faits ayant conduit à la débâcle du président refondateur ce mercredi 04 décembre 2013 à la cour d’appel de Paris.
Durant plus d’un an, tout un pays a été entraîné dans une querelle de personne, une guerre entre deux amis avec des tentatives imaginaires, rocambolesques d’empoisonnement et de coup d’Etat qui au finish ont révélé la petitesse d’esprit de ceux qui gouvernent le Bénin depuis 2006. Au pays, tous ceux qui ont osé se prononcer sur ces deux affaires sans apporter leur soutien ou présenter leurs compassions en ont eu pour leur compte.
L’église Catholique en a fait elle aussi, puisque sommée par la haute autorité de se justifier après une déclaration qui a mentionné ces deux dossiers qui au finish ont démontré à plus d’un, titre leur ‘’caractère douteux’’. Pourtant c’est cette expression qui aura valu à la Conférence épiscopale béninoise, la furie de la Marina et de son patron il y a quelques mois.
Maintenant que c’est la justice française qui constate, après près d’un an d’examen minutieux, le caractère douteux du ‘’canular’’, on attend de lire la réponse du gouvernement demandeur de compte à François Hollande et à sa justice. Le garde des sceaux, ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme a d’ailleurs déjà annoncé les couleurs le soir même de la publication de l’arrêt de la cour d’appel de Paris.
‘’La justice française n’a pas été saisie pour établir la culpabilité ou non des mis en cause’’ a-t-il ‘’rectifié alors même que selon ses dires, la décision n’a pas encore été notifiée officiellement à l’Etat béninois. Inutile de se demander l’objectif de cette sortie précipitée qui n’est que la suite d’une procédure de basse classe conduite par un gouvernement qui a visiblement perdu toute logique. Ça n’étonnerait donc pas que la décision de la justice américaine en faveur du juge Angelo Houssou soit interprétée à sa manière par le gouvernement de Boni Yayi.
Le même ministre de la justice a déjà annoncé les couleurs à ce niveau aussi. Reçu sur la chaîne nationale, Valentin Djênontin a déjà tiré ses conclusions. ‘’La justice américaine et le juge Houssou sont à la solde’’ de Patrice Talon qui a tellement d’argent et d’influence pour acheter tous le sénat américain et la justice américaine tout comme il l’avait fait au paravent avec la justice béninoise et française. Au finish Talon est capable de tout, de commanditer l’assassinat de Boni Yayi et en retour de payer tous les magistrats pour torpiller la vérité.
Qui a dit que tous les chemins ne mènent pas à Patrice Talon sous la refondation ???