Le goût de la liberté. Ignace Sossou le savoure après 6 mois d’emprisonnement ferme. Ceci après une condamnation à 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis suite au procès en appel le 28 avril 2020.
Pour lui, le plus important est de retrouver toutes les personnes auxquelles il est attaché après 6 mois de détention. « Je suis heureux de retrouver ma famille, mes proches et mes collaborateurs », a-t-il confié ses confrères venus l’accueillir. Concernant son état d’esprit, il estime qu’il est comme un quelconque individu qui sort de la prison. « Mon état d’esprit, c’est celui de quelqu’un qui vient de passer six mois en prison. Donc un prisonnier est comme un prisonnier. La prison n’est pas un palace, j’ai essayé de m’adapter », a-t-il confié.
6 mois passés derrière les barreaux, il a sûrement eu le temps de penser à la suite de sa carrière. « Je vais m’entretenir avec mon patron qui a sûrement un projet pour moi. Dans le cas contraire, je me remets à écrire comme tout bon journaliste », fait-il savoir. En ce qui concerne l’affaire à l’origine de sa condamnation, il se réserve de tout commentaire tant qu’elle est encore devant la justice.
« Je ne pense pas que ce soit le moment de parler du feuilleton. On aura le temps de revenir la-dessus », a conclu Ignace Sossou.
Ferdinand AIDOTE (Stag.)